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Nom: Loveley Prénom: Elsky Âge: 18 ans Spécialité: Ultimate Hairdresser
PARTIE IRL
Prénom ou surnom: Lizzie.. 'Fin Charlie quoi '^' Âge: 16 ans Présence sur le forum: 8/10 Comment as-tu connu le forum?: Piou piou '^' Code d'activation: Fiche Validée par Naoto Hiyaru.
Histoire
Personnalité: Ton visage montre très rarement des émotions, à part peut-être un air hautain, voir moqueur. Tu es considéré comme quelqu'un de froid, sans sentiment, un être des plus apathique. Mais ils sont tord, tu peux être une personne des plus adorables, mais ça, tu ne l'accordes pas à n'importe qui. Il faut le mériter. D'ailleurs, tu n'as été comme ça qu'avec une seule et unique personne pour l'instant : feu ta mère. Mais depuis, tu ne laisses que froideur et haine aux autres. Doutant fortement de pouvoir encore aimer qui que ce soit.
Tu es une personne peu bavarde, Elsky, mais c'est presque tant mieux. Quand tu commences à parler, les gens préfèrent d'un coup ton silence. Car dès que tu l'ouvres, ce n'est que pour dire des atrocités, comme un serpent crachant son venin. Une langue de vipère. Ce n'est pas par méchanceté gratuite que tu parles ainsi, c'est surtout ton côté franc qui prend le dessus. Ajoutant à cela ta haine envers le monde. Cela te rend bien désagréable aux yeux des autres, mais est-ce réellement un problème ? Pas pour toi, en tout cas.
Tu n'aimes que très peu de choses, ne rivalisant aucunement avec le nombre incalculable de choses que tu haïs. Tu apprécies les félins, te voyant souvent en eux. Tu aimes les aliments et les boissons froides, la chaleur très peu pour toi. Tu as aussi une préférence pour les condiments amers. Tu occupes ton temps en lisant ou en écrivant. Tu lis plus pour t'instruire que pour le plaisir. Tu écris plus pour extérioriser les sentiments que tu es incapable de montrer que pour tout simplement apprécier le fait d'écrire. Tu as du mal à t'amuser...
Et pourtant tu haïs tant de choses. Mais certaines sont plus importantes que d'autres. Comme les contacts physiques, une de tes hantises. Ou le bruit en général. Ou bien encore la chaleur, tu es du genre à avoir toujours chaud, mais jamais froid. Il y a aussi un fait assez surprenant à propos de toi, tu haïs le plus profond de ton âme la coiffure. Tu ne fais cela que pour avoir suffisamment de quoi vivre. Mais tu n'y prends aucun plaisir. Ou du moins, à une époque tu aimais cela mais c'est de l'histoire ancienne...
Physique: Ton visage est composé de fins traits, dont deux saphirs le décorent en guise de yeux. On compare souvent ses derniers à ceux des serpents pour des raisons qui te sont obscures. Tes cils sont étonnement longs. Tu possèdes une chevelure de pigment corbeau, à la texture douce et à la coupe plutôt volumineuse, certaines de tes pointes sont colorées de bleu. La longueur de tes cheveux est plutôt courte. Tu les coiffes souvent avec des barrettes. Tes oreilles sont percées des deux côtés, aussi bien à la lobe qu'à l'hélix, décoré de bijoux, tels que des anneaux.
Tu as un corps mince, peu musclé, mais d'une force bien présente. Visible quand tes émotions prennent le dessus, chose qui arrive, heureusement rarement. Tu es d'une taille relativement petite, comparée à la moyenne, un mètre soixante-quatre. Et d'un poids gardé secret, mais des plus normaux au vu de ta corpulence. Ta peau est d'un teint laiteux, sans grandes imperfections. Ton cou recèle une voix douce, plutôt déconcertant lorsqu'on sait ce qu'est capable de dire cette petite bouche niveau horreur. Ton corps est froid, chose qui t'es souvent reproché par tes clients.
Tes habits sont tantôt simples, tantôt complexes, mais gardent cet aspect chic et décontracté. De base, tu ne fais pas attention à ton style vestimentaire. Mais cela est bien vite devenu une habitude avec ton métier de coiffeur. Tu n'aimes pas porter des choses colorées, te contentant du blanc et du noir. Bien que tu fasses un petite exception pour le bleu. Tu portes souvent des lunettes, quand ton maigre entourage ne s'amuse pas à te les prendre... Ou que tu les perdes tout simplement. Tu as parfois des pansements au visage, pour des raisons qui te regarde.
Histoire: Tu es né dans un hôpital banal, avec un personnel médical banal. Ta mère a accouché seule, presque banale de nos jours, dans une souffrance banale. Mais une chose brise cette normalité, la réaction de la femme en te tenant dans ses bras. Elle te serre contre elle en te criant toute sa haine envers ton être. Se fichant de tes larmes et de tes cris. En disant que tu n'es pas son fils, mais celui du salop qui l'a mis enceinte. Il n'y a pas eu des larmes de joie, mais plutôt des larmes de tristesse.
Tu te nommes Elsky Loveley. Résultat d'une soirée entre une prostituée et un de ses clients. L'identité de ce dernier est inconnu et de toute manière, ta mère n'a aucune envie de savoir quel porc l'a rendu mère. Tu vis avec celle-ci dans un médiocre appartement. Mais tu ne la vois pas souvent, tu étais seul dans la demeure, n'ayant que du pain, du fromage et de l'eau pour te nourrir chaque semaine. C'était tous ce qu'elle pouvait t'offrir ou plutôt, tous ce que tu méritais d'avoir. Quelle tristesse...
Elle t'avait d'abord élevé normalement. Te nourrissant convenablement. Assistant à chacun de tes exploits (marcher, parler, etc.) T'éduquant un minimum. Mais un jour, tout s'est stoppé. Le jour où commençait l'école. Le jour où n'avait plus besoin de te garder. Elle est devenue distante. Tu mangeais de moins en moins, car elle t'en donnait de moins en moins. Tous ses changements ne te faisaient pas grand chose, puisqu'elle t'a élevé, mais sans amour. Elle s'occupait de toi pour être bien vu. Tu n'inventes rien. Elle te l'a dit.
Après un long moment, de nombreuses années, la balance a de nouveau changé. Tu as été perturbé, ce coup-ci. En voyant brusquement la table à manger débordante de nourriture, et surtout de voir que tu avais droit à cela chaque jour. Mais il y avait aussi ta mère est passée de mère distante à mère absente. Rendant la maison, si froide, si vide. C'est a ce moment-là que tu as commencé à connaître ce qu'est la vraie solitude. Pas celle dont tu t'imposes à l'école. Ou plutôt celle que l'école t'a imposé.
A cause du peu d'amour auquel tu as eu droit, tu avais certains soucis pour sociabiliser avec les autres enfants. Tu étais froid, tu ne souriais jamais, tu étais inexpressif et surtout tu étais odieux. Ou du moins c'est la manière dont les autres percevaient ta franchise. Les enfants ont commencés à te mettre à l'écart, puis les adultes en ont bien vite fait de même. Tu étais seul, car on ne t'a jamais aimé. Et on te laissait seul, car on te pense incapable d'aimer. Et personne ne voulait te montrer comment le faire.
Cette solitude te pèse. Les moqueries sur ta personne te pèsent. Les railleries sur la personne de ta mère te pèsent. Mais ensemble, ils te détruisent. Pourquoi te reprocher des faits que tu n'as jamais la couleur ? Pourquoi devait-on te scarifier sans cesse le métier de ta mère et ton absence de père sur ton être ? Pourquoi te traite-t-on comme un reclus ? Tu en as marre. Un jour le paria que tu es rira à son tour, acclamant ta victoire. Les commères ne savent donc pas se taire ? Les moqueurs n'ont-il pas de cœur ?
Un cœur... C'est ce qu'on te reproche souvent de ne pas avoir. Mais tu en as un. Tu le sens, dans ta poitrine, battre comme n'importe quel autre cœur. Tu sais qu'ils ne parlent pas de cela, mais tu te dis que si tu as un cœur qui peut battre, tu as donc forcément un cœur qui peut aimer. Mais avant d'apprendre à aimer. Tu veux savoir ce que ça fait de l'être. Et tu ne vois qu'une solution, une épreuve, dont tu espères sortir gagnant. Le premier amour que tu cherches est...
... Celui d'une famille, d'une mère. Tu ne rencontrais pas souvent cette dernière à la maison. Donc tu as attendu, chaque soir, pendant des heures et des heures l'espoir de la croiser. Cela a duré au moins une semaine, voir deux, jusqu'à ce que tu la vois enfin. Elle était à moitié étalée sur la table du salon, entourée par de nombreuses canettes de bière, vidés pour la plupart. Décoiffée, démaquillée, aux habits peu flatteur. Elle a l'air fatiguée. Elle a l'air misérable. Tu t'approches d'elle en lui demandant de ta voix monotone :
" Maman. Est-ce que tu m'aimes ? "
" ...Je n'oserai jamais aimer un être comme toi. "
Elle t'avait répondu dans un soupir fatigué. Mais pour toi, c'est comme si elle te l'avait hurlé au visage. Cela faisait mal, au niveau de la poitrine. Tu sens une chaleur inhabituelle se faire sentir sur tes joues. C'est humide. Cela provient de tes yeux. C'est ce qu'on doit plus communément appeler 'larmes' c'est ça ? C'est désagréable. Tu détestes ça. Tu la fixes longuement. Cette femme t'ayant détruit tous tes espoirs d'enfant mal aimé. Tu la regardes une dernière fois avant de quitter cet endroit. C'en est bien trop.
Tu n'en peux plus. Cette douleur est insoutenable. Tu marches puis cours dans une direction inconnue, en te tenant douloureusement la poitrine. C'en est trop. C'est la fin. Oui, tout est fini. Tu avais l'espoir d'un nouveau départ où te serait heureux. Mais il semblerait que la vie te refuses cela. Tu t'arrêtes brusquement en essuyant sans douceur tes larmes. Tu regardes devant toi. Tu vois en face de toi, une étendu de sable, longée par une vaste, gigantesque quantité d'eau salée. C'est ce qu'on appelle la mer, c'est ça ?
Tu t'approches d'un pas lent, d'un pas hésitant vers l'eau. Jusqu'à te retrouver les pieds dedans. L'eau est froide. Si froide. Mais si apaisante. Tu continues ton avancée, sentant petit à petit ton corps s'immerger dans la froideur aquatique. Tes jambes, tes hanches, ton torse et enfin ton cou. Tu profites un moment de cette fraîcheur, tu t'y sens bien. Avant d'y plonger ta tête, dans le but de ne jamais remonter à la surface. Tu étais bien au départ. Avant de manquer d'air. De suffoquer et enfin perdre connaissance.
" Réveille-toi, Elsky... Réveille-toi... Par pitié... Ne m'abandonne pas...Maman est désolée ! Maman est désolée ! MAMAN EST DÉSOLÉE ! "
...La ferme. Qu'elle se la ferme. Cette voix qui ne t'a parlé qu'avec haine, mépris et indifférence. Elle te parle maintenant avec amour et détresse. C'est pathétique. C'est illogique... Mais... Où te trouvais-tu ? Tu ne vois que du néant ou plutôt tu ne vois que du noir. Tu es apaisé, comme si tu dormais. Était-ce le cas ? Tu te souviens de ta plongée sous l'eau. Étais-tu mort ? C'est bien agréable si c'est le cas. Si on omet la voix lui parlant, lui hurlant. Bah... Tu es en vie alors...
Oui, tu es en vie. Tu t'en rends compte en ouvrant finalement les yeux. Tu te trouves dans un hôpital de ce que tu vois. Tu sens un poids sur l'une de tes mains. Tu y portes un regard ensommeillé, voyant une femme dans un état misérable. En larme, tenant désespérément ta main dans la sienne. Tu l'observes un instant. Que fait-elle ici ? Elle ne t'aime pas. Elle ne devrait pas se préoccuper de ton état. Ne te voit-elle pas comme une nuisance ? Comme une chose à éliminer ? Tu n'y comprends vraiment rien.
Perdu dans tes pensées. Tu serres inconsciemment la main de la femme, de ta mère. Rendant ainsi compte à cette dernière de ton réveil. Elle te regarde d'abord, choquée, avant de verser quelques larmes avant de se jeter sur toi. T'enlaçant avec une force presque étouffante, presque suffocante. En s'excusant mille et une fois. Tu ne fais rien. Tu ne dis rien. Tu laisses juste couler. Que ce soit le flot de larmes ou de mots. Elle pleure sur toi. Elle se plaint sur toi. Elle s'excuse sur toi. Elle raconte tout sur toi. Absolument tout.
" Maman t'aime Elsky. Mais Maman est sale, elle n'a pas le droit de te souiller de sa présence... "
Tu ne sais plus quoi penser. En l'entendant dire cette phrase, tu la regardes avec de grands yeux. Lui lançant un regard qui se veut interrogateur. Tu veux savoir la signification de tout ceci. Ce que tu crois, ce que tu penses, tout cela n'est-il en réalité qu'une mascarade ? Cette femme qui avait détruit ton espoir, essaie-t-elle de ramasser les débris et les rassembler de manière maladroite, en lâchant des centaines d'excuse, telle une enfant ayant fait une bêtise ? Il semblerait bien... C'est une perte de temps, mais soite, qu'elle parle.
Elle t'explique les circonstances de ta conception. De ta naissance. Puis elle te parle de cette haine qui la rongeait les premières semaines après que tu sois né. Ne te voyant pas comme son fils, mais comme celui de l'homme l'ayant engrossée. Mais petit à petit, elle s'est rendue compte de la chose, à quel point tu lui ressemblais. À quel point ton lien de sang avec elle était visible. Cela ressemble à une preuve de narcissisme, mais c'est à ce moment-là qu'elle a commencé t'aimer. À te voir comme son enfant.
Mais après, elle te parle aussi de son choix de te faire croire le contraire. En t'ignorant, en créant une distance. Au début ce n'était pas volontaire, c'était une période difficile en tant que prostituée. Son proxénète la forçait à user de son argent pour regagner sa 'beauté perdue' causée par sa grossesse. Ne laissant que très peu d'argent pour la nourriture. C'est là qu'elle a fait le choix de se consacrer à son travail, pour que tu ailles enfin de quoi manger convenablement. En oubliant que tu avais aussi besoin d'une mère.
Après un certain moment, elle n'a plu eu besoin de faire autant. Mais une raison la pousse à continuer ainsi. En tant que mère, elle te voyait comme un ange immaculé, pur, un être à ne pas souiller. Mais elle, elle était une fille de joie, une personne qui se complait dans la luxure. Un être sale. Un être capable de te souiller, toi et ton innocence. Cette crainte était si grande qu'elle a préféré n'être qu'un fantôme dans ta vie. Sans se rendre compte à quel point ça te détruisait. À quel point tu souffrais.
Quand tu lui avais posé la question de savoir si elle t'aimait ou non. Elle en a été perturbée. Devait-elle te dire la vérité ? Te dire tout son amour pour toi ? Ou bien maintenant tout ce qu'elle avait fait jusque là pour préserver ta pureté ? Elle a pris la deuxième option et elle l'a bien vite regretté. En te voyant sur un lit d'hôpital. En apprenant que tu t'es noyé. En apprenant que des témoins t'ont vu te noyé. Ou plutôt te suicider de par la noyade. Tout ce qu'elle avait fait...
Elle t'avait fait du mal. C'était à cause d'elle que toi, son enfant, son trésor, était dans un tel état. Elle en avait crié et pleuré sa détresse et son regret. Ne s'important que peu au monde qui l'entourait. Que le personnel médical et que les patients la regardent de travers. Tout ce qui lui importait, c'était toi et toi seul. Elle voulait que tu te réveilles, que tu sois de nouveau avec elle. Mais surtout, surtout, que tu puisses la pardonner. La pardonner d'être une si mauvaise mère, d'être ta mère.
Tu la pardonnes. Tu la pardonnes car tu es encore un enfant, un enfant qui a besoin d'une mère. Un enfant en quête d'un amour maternelle et qui peut enfin l'avoir. Tu réponds vivement à l'enlaçade de ta mère et pleure avec elle. Elle et toi pleurent ensemble, l'un contre l'autre, comme lors de ta naissance. Sauf que cette fois, ce sont des larmes de joie. Tu lui offres un timide sourire, ton premier peut-être. Vous êtes de nouveau une famille. Non... Vous êtes enfin une famille. Oui. Une mère et son fils.
Après cet incident, rien n'a grandement changé à l'école. Tu es toujours le même. Le fameux Elsky Loveley, l'enfant sans coeur. Mais le véritable changement c'est opéré à la maison. Ta mère et toi êtes souvent ensemble ou plutôt vous ne vous séparez presque jamais quand vous l'êtes. Vous parlez de tout et de rien. Vous vous racontez vos journées, bien les journées de ta mère sont plutôt compliqués à ce niveau-là... Vous êtes bien vite devenu bon ami, puis confident. Après c'était particulier à décrire à tel point vous êtes devenu proche.
D'ailleurs, elle a été là durant l'un des moments les plus difficiles de ton enfance. La découverte de ta... Préférence en amour. On t'a toujours dit que l'amour se résume à des sentiments forts entre un homme et une femme. Mais qu'était-ce quand un homme aimait un homme ? Comme toi en ce moment ? À l'école, on te dit anomalie. Les adultes disent à bannir et les enfants disent à vomir. Tu te sentais plutôt mal. Tu te sentais anormal. Tu avais mal en sachant que tu avais une attirance évidente pour les garçons.
Évidente dans le sens où ton cœur à déjà battu la chamade pour des individus de la gente masculine. Quelques coups de foudre. Quelques attirances. Mais pour ce qui est de la gente féminine, tu es plutôt indifférent. Ou plutôt ton cœur y est indifférent. Quand tu l'avais avoué à ta mère. Tu étais plutôt craintif de sa réaction. Qu'elle ait la même que les autres. Et que tu sois à jamais scarifier par l'anormalité. Mais non, elle t'a souri tendrement avant de dire que n'importe qui avait le droit d'aimer qui il veut.
Tu étais plutôt perplexe en entendant cette phrase. Voulant en savoir plus. Devant ta curiosité, elle a doucement ri en t'ebouriffant les cheveux. En te disant que le plus important n'était pas de savoir le genre de la personne, mais de savoir à quel point on l'aime. Elle rajoute à cela, qu'importe l'être que tu aimeras. La seule chose qui l'importe sera de savoir si tu es heureux avec cette personne. Et surtout, si elle est capable de te rendre heureux. Sachant cela, sa façon de voir la chose, tu étais comblé de joie.
D'ailleurs, ta mère en profite quelque peu de ton orientation sexuelle. Ne se gênant pas à te questionner à propos de tes goûts en matière d'homme. Son excitation est devenue plus grande quand elle s'est rendue compte que vous aviez les mêmes goûts. Vraiment les mêmes goûts. Si ta mère craquait pour un homme, les chances que tu ne dois toi aussi pas indifférent à lui sont immenses. Autant dire que quand vous conversez sur ça, ta mère ne pèse jamais sur ses mots. Se permettant de parler presque crûment. En voici l'un des nombreux exemples :
" 'Sky ! Dis tout à Maman~ Alors ? Tu le trouves comment le livreur ? Avoue qu'il n'a pas une mauvaise tête ! Et surtout son cul ! Tu as vu son cul ? À cro-quer ! Hé hé ~ "
Tu pourrais être gêner par sa manière de parler, mais tu en as l'habitude maintenant. Ta mère est une personne très douce d'habitude, mais il lui arrive parfois d'être aussi vulgaire qu'un camionneur au niveau du langage. Une mauvaise habitude prise durant son travail de trottoirs. En faite, durant ces moments là tu préfères en rire que de t'en préoccuper. Pas méchamment le rire, mais par simple amusement. C'est fou de voir que ta mère est bien la seule personne où tu es capable de rire, de sourire. D'être une personne aimable, gentille.
Une habitude s'est vite faite entre vous. Avant qu'elle ne parte travailler, vous prenez du temps à discuter de la pluie et du beau temps, pendant que tu la coiffes. Elle s'est rendue compte de tes doigts de fée par pur hasard, un jour où elle était quelque peu à l'ouest, un jour où elle faisait tout de travers. Et petit à petit l'habitude s'est forgée. Cela ne te dérangeait pas, surtout que le sourire qu'elle t'offrait et le regard admirative qu'elle te lançait te récompensait bien assez de tes efforts.
Vous aviez un quotidien plutôt tranquille. Ou du moins presque. Un jour, ta mère est rentrée à la maison, folle de joie. En te prévenant d'une bonne nouvelle. Elle n'avait plus besoin de faire les trottoirs. Elle avait enfin un travail. Ou du moins on lui a proposé un. Un poste de mannequin. Car bien qu'elle soit une fille de joie, elle était une femme très séduisante. Avec un corps encore beau malgré une grossesse. Tu étais heureux pour elle. Mais tu avais un mauvais pressentiment. Tu devais avoir environ quatorze-quinze ans à ce moment-là.
Ta mère est devenue une grande femme. Un mannequin assez reconnu, pour être sortie de nulle part et avoir charmé le monde de la mode avec sa beauté. Le plus souvent, c'était sa coiffure qui en exaltait plus d'une. Elle refusait de donner le nom de son coiffeur, attendant que tu sois prêt à toi aussi affronter ce monde de faux semblant. Lorsque ce jour est arrivé, tu es devenu le chouchou de nombreuses vedettes. Elle était heureuse de t'avoir pu donner une place dans un monde où ton talent était bel et bien reconnu. Le bonheur.
Bonheur qui a bien vite fini. Un an après ton arrivée dans le monde des coulisses, quelque chose est arrivée. Une rumeur, qui a bien vite détruit la réputation de ta mère. Ou plutôt, un rappel de son passée. Le monde la savait en tant que mannequin, mais aussi en tant qu'ex prostituée. Elle s'en contrefichait de cela, mais les autres pas. Elle risquait de devoir redevenir une prostituée. Chose dont elle ne voulait plus. Elle a dût donc travailler dur pour rester dans ce monde, très dur, trop dur. Au point de finir morte de fatigue, littéralement.
Elle avait travaillé autant, car elle voulait qu'elle et toi ayez une vie paisible. Une vie où n'aurait pas avoir à de nouveau connaître la honte d'offrir son corps à des hommes désireux. Mais sa mort par acharnement s'est changé en suicide via les médias. Détruisant à néant tout le travail qu'elle avait fait avant de mourir. Tu les avais haïs. Tant haïs. D'avoir anéanti pour le plaisir la vie d'une personne. D'avoir poussé à de telle extrémité. C'est à ce moment-là que tu as commencé à haïr le monde...
Tu as dut affronter la solitude durant l'enterrement de ta mère. Mais cette solitude t'a permis de faire un caprice, un dernier. L'embaumement était excellemment bien fait, semblant être aussi belle que tu l'avais connu, mais il manquait quelques choses. Une chose qui l'avait accompagné dans sa chute : sa coiffure. Tu t'es permis de la coiffer une dernière fois. Et surtout, lui faire la plus belle coiffure qui soit. La croque-mort, qui était étonnement jeune avec un physique sombrement fantaisiste, portant le nom de Charlie sauf erreur, te demande, admirative de ton travail :
" Hu hu~ C'est un très beau travail que voilà. Vous aimez la coiffure ? Si ce n'est pas trop indiscret bien sûre. "
" Non. Je haïs la coiffure... De toute mon âme. "
Oui, tu as horreur de la coiffure maintenant. C'est à cause de cela que ta mère est entrée dans ce monde pourri. C'est à cause de cela que ta mère était si célèbre, au point que sa chute fut aussi bien douloureuse que catastrophique. Et tu penses toujours à elle en le faisant. Cela devient pesant, douloureux. Tu redeviens cet homme froid ou plutôt, tu n'as plus personne envers qui ne pas l'être. Tu n'as plus personne à aimer et plus personne qui t'aime.
Malgré ce dégoût pour la coiffure et pour le monde des paillettes, tu continues de coiffer les célébrités. Tu ne le fais pas par plaisir, mais plutôt pour respect pour ta mère qui a tant fait pour que tu sois ici, surtout que tu dois bien gagner de l'argent pour vivre. Il était étonnant de voir que la lien de sang entre le mannequin et son coiffeur n'a jamais été établi. Ta mère a été prudente à ton propos, encore une fois... Tu soupires à chaque fois que tu entends le nom 'Cielo', ce pseudonyme venant des médias.
Cielo... Quel nom ridicule. Mais au moins, personne ne sait ton vrai nom. Ce qui n'est pas plus mal. Tu vis ton train-train quotidien en travaillant, flemmardant chez toi. Tentant tant bien que mal à vivre malgré son absence. Parfois, il y a quelques incidents. Avec des clients critiquant feu ta mère alors tu avais des ciseaux entre les mains. Situation sonnant bien dangereuse. Mais le faite que tu étais le favori de certains t'aidait à t'en sortir sans aucun problème. Comme quoi tu fais bien de rester dans les bonnes grâces de certains. Comme quoi...
Un soir, tu te retrouves face avec une inscription validée à ton nom pour l'Ecole de l'Espoir. Pourtant tu n'as rien fait. Avant de te souvenir qu'une de tes clientes t'en avait longuement parlé de cette établissement. En disant que tu avais ta place et que s'il fallait elle t'inscrirait elle-même là-bas. Tu ne l'avais écouté que très peu, plus occupé à finir ton travail le plus vite possible. On peut dire qu'elle tient ses promesses... Tu fixes la validation en soupirant. Tu n'as pas le choix, hein ..?
Cette histoire.. Mon dieu mais why. WHY SO MUCH SADNESS. DD'8 Bref, rien a redire. Long mais histoire tellement bien raconté et intéressante que sa simple longueur ne gène en rien la lecture, sincèrement, bravo. T.T
C'est sans-contester que je déclare ta fiche...
VALIDEE !
Je te souhaite la Bienvenue sur le forum, Elsky Loveley, SHSL Haidresser !
Tu est maintenant officiellement considéré comme un membre de ce forum ! -Je sais que tu es déjà membre et tout et blah, mais je me dois de tenir le même discours pour tous ! D8 - Tu peux a présent participer aux rp de ce forum et à tout autre activités !
Egalement, tu es officiellement inscrit pour le DanganRonpa 9 ! FELICITATION ! Il ne te reste plus qu'à attendre la validation du MDJ en charge du Roleplay, qui se chargera de te communiquer tes avantages et inconvénients dans un futur proche !
En attendant, je te souhaite une bonne continuation et à bientôt pour le DanganRonpa 9 ! Que tes doigts de fées sauvent les coiffures de tes camarades, et qu'en retour, que leurs remerciements puissent te sauver de la solitude !
Julienbestboy
Messages : 54 Date d'inscription : 08/10/2014 Localisation : Dans le DR9
ElectroID Nom et prénom: Niki et Monokami Spécialité: MDJ
C'est avec un immense plaisir que tu es validé pour le DR9 ~ Je suis heureux de te compter parmi les autre pour participer à mon Danganronpa, 9e du nom. J'espère que tu vas passer de bons moments en notre compagnie, dont celle de Monokami et Niki qui seront sûrement ravi de faire ta connaissance ! J'espère que tu as le coeur bien accroché (ou pas, c'est marrant) pour participer à ce jeu macabre que je te réserve !
Bienvenu parmi nous, Elsky Loveley !
Tes avantages et inconvénients t'aideront, et te désavantagerons durant cette session de RP. Fais en bon usage !
Avantage Pro des ciseaux : Elsky manie les ciseaux à la perfection, de ce fait il a un bonus sur toutes les actions faites avec des ciseaux.
Inconvénient N’aime pas les gens : Elsky ne pourra enquêter qu’avec les gens qu’il apprécie un tant soit peu. S’il est avec quelqu’un qu’il déteste vraiment, l’ensemble du groupe perdra 1 indice.
Bonne chance et bonne survie, puisse tu trouver le bonheur et retrouver foi en l'humanité ~