Ding dong ! Le jeu commence ! [RP de lancement]

L'impressionnante arène de marbre se remplissait lentement, accueillant en son sein des individus plus excentriques les uns que les autres. L'une des jeunes femmes fut découverte comme étant en réalité un homme par l'un d'entre eux à l'aide d'une façon peu conventionnelle, une fille était entrée en saluant l'assemblée comme si elle était accompagnée, alors que personne ne se trouvait à ses côtés, deux d'entre eux paraissaient se connaître, et certains restaient silencieux dans un coin ou tentaient de se renseigner sur leur situation. Malheureusement, personne ne semblait avoir de réelle réponse à offrir.

Le servant garda une expression neutre, refusant de diriger son regard vers les parties délicates du garçon ayant soulevé sa jupe. Il fut toutefois soulagé de l'apprendre si tôt. Cela lui permettrait de s'adresser, dans un futur proche, de façon correcte à cet individu pour le moins unique. De toutes façons, ils semblaient tous plus ou moins difficiles à cerner.
Le brun ne s'exprima ni ne participa à l'activité l'entourant tout du long, observant les groupes se former en tentant de comprendre les différentes personnalités de ceux désignés pour être camarades de classe.

En entendant la mystérieuse personne masquée soudainement, il tourna son regard vers l'écran et prêta grande attention aux mots de la femme inconnue. Maîtresse Niki, si l'on en croyait ses dires, tenait à ce que les élèves dont elle allait être responsable en cette année soient à leur aise. Suivant cette introduction, l'un des garçons se mit à analyser chaque parole avec détail, ne semblant pas s'inquiéter d'être entendu par les autres. Un comportement.. normal ? Vraisemblablement,  il allait falloir s'habituer à énormément de choses dans ce lieu. En tout cas, voilà une rentrée scolaire pour le peu étrange : Ils s'étaient vus assignés un professeur principal avant même d'avoir été placés dans une classe ? De plus, bien que ce fut une honte de l'admettre, le ton de Maîtresse Niki paraissait avoir changé sur la fin, parvenant à donner des frissons dans le dos du servant monochrome.

Comme elle l'avait si bien souligné, chacun semblait s'introduire d'une façon ou d'une autre. Même Maîtresse Touwoka avait fait l'effort de se présenter malgré sa visible anxiété. Il fut injuste que chacun offre si gracieusement son identité sans que lui ne fasse de même. Comment pourraient-ils possiblement l'appeler en cas de nécessité s'ils ne savaient attirer son attention ? Voilà une chose qu'il fallait rectifier.

> " Si vous le permettez, il serait souhaitable que je m'introduise à mon tour. "

Avec une nouvelle courbe polie, dirigée à personne et tous à la fois, il continua.

- " L'on me nomme Hisae Yuan, toutefois le nom que vous me donnerez sera amplement suffisant. Si je puis ajouter, de vous servir pendant notre scolarité relève d'un honneur sans nom. Puisse mon savoir-faire être capable de vous satisfaire pleinement, Maîtres. "

Avec cela de fait, il se remit le dos droit et attendit patiemment la suite des événements sans rien ajouter.

"Je ne sais même pas pourquoi je suis ici." - Albert Fish, sur la chaise électrique. 16 janvier 1936.
Aucun ne semblait vraiment réagir à l'évidence qui semblait s'annoncer face à eux. Certains peut être se posaient quelques vagues questions sans plus. Pourtant, le terme de "s'entre-tuer" voulait tout dire, annonçant une année qui n'allait pas se finir sur un bal de promo. Nagito ne pouvait savoir ce qui les attendait, mais il semblait évident qu'il n'était pas le moment de se présenter. Non, eux dévoilaient leurs identités à tout va. Erreur d'ignorants. En connaissance de ce qui vient de se produire, ils ne peuvent ignorer un dangers. En période de crise, l'information peut se révéler être une arme à doux tranchant.
Mais pour glaner ses douces informations, il fallait qu'il se mêlent au groupe. C'était pour cela qu'il était là, au milieux de ses "camarades". Il pouvait au moins donner son prénom tout de même:

-"Vu que chacun à décidé de révéler son identité à tous, je me dois de faire de même. Vous pouvez m'appeler Nagito. Mon nom ou même le titre qui me permet d'être parmi vous n'a nullement utilité de vous être dévoilé."

Il releva la tête, sa fin de phrase avait de forte chance de jeter un froid, et sourit en redressant son chapeau sur son crâne.

-"Et puis, un peu de mystère ne fait pas de mal n'est-ce pas? Personnellement, j'adore les surprise!"

Nagito savait lire les visages, mais savait aussi écrire le siens. Seul un meilleur profileur que lui pourrait le décrypter.

Mais une telle personne est inexistante.Ksii....

Normalement, quelques personnalités devraient se détacher en tant que "leaders", comportement banale chez l'humains en période de crise. Prévisible. Nagito n'essayerait pas d'endosser un tel rôle, trop voyant.

L'information est une arme silencieuse.
Dans l'obscurité, elle en dévient mortel et extrêmement douloureuse... Excitant, n'est-ce pas?

Le discourt de la femme aux allures de poupée de porcelaine n'avait qu'amplifier le stress déjà présent de Keiko, quelque chose n'allais pas et elle était loin d'être la seule à le sentir. La jeune fille fixa les bras croisés celle qui se faisait appeler leur proffeseur principal, comme si elle attendait plus de précision de sa part. Alors ils étaient bel et bien dans l'école ? Cela n'avait aucun sens !
D'une oreille distraite, elle finit par entendre quelques élèves se présenter chacun leur tour. Keiko soupira, après tout elle ferait mieux de leur rendre la politesse, de toute façon ils semblaient tous coincés dans la même galère. La jeune fille baissa sa tête afin de balayer l'assemblée que formait ses différents camarades.

-" J'm'appelle Keiko Yukimura. J'suis Couturiére, enchantée. "

L'angoisse de la situation se traduisait dans sa voix plus froide qu'à l'accoutumée. Peu à peu, son stress changeait de forme pour laisser place a de l'agacement. Pour qui se prenait-elle celle-là ?! Keiko se mordit la lèvre et fit de son mieux pour se contenir. Ce n'était certainement pas le moment de s'énerver.

Kymina Touwoka... je devrais me rappelé de ce nom.

-Pourquoi ? Tu vois, je ne suis pas vraiment doué avec les autres, j'ai passé beaucoup de temps seul et je me suis dis que commencé par approché une personne qui me semblait similaire était une bonne idée...

La femme que je n'avais pas encore remarqué fit alors ça petite annonce.

-Notre professeur ?

Un frisson me traversa quand elle parla de s'entre tué, quelque choses me disait quel ne plaisanté pas totalement.

-C'est quoi cette histoire...

Tentant de comprendre clairement la situation, je réussis juste a réalisé que j'avais peu étre dis quelque choses de travers il y a quelque seconde.
Me retournant rapidement vers Kymina, l'air légèrement paniqué, je repris notre discutions.

-Euh... en faite, je ne voulais pas dire que tu n'étais pas doué avec les autres, si ça se trouve tu préfère juste étre seul avec Kota, je te dérange peut étre d'ailleurs... si c'est le cas, je suis désolé.

Entre le temps passé sur l'ile et le temps a étre dévisagé comme "le survivant", mes interaction social avait était très limité, du coup, je ne savais jamais quoi faire en parlant avec les autres, si ça se trouve j'aurais simplement du resté dans mon coin...

Charlotte voyait les élèves se présenter. C'était donc ça l'élite et l'espoir de notre monde ? C'était vraiment troublant, mais elle en faisait partie. Elle soupira, prit sa jupe avec ces deux mains et fit une révérence vue l'étiquette qu'elle a apprise dans son pays. Elle parla d'une voix claire et précises :

Bonjour. Mon nom est Charlotte Opaly. J'ai été pris ici pour ma connaissance parfaite dans les animés et les mangas. Ravie de faire de vous rencontrer.

La princesse paniqua un peu. Pourquoi elle a fait ça ? C'est peut-être pour les saluer dans les règles ou bien tout simplement qu'elle ne se sent pas à la hauteur de son titre qu'elle a reçu. Elle transpira un peu, mais essaya de retenir ces émotions. Son année scolaire commencée bien en tout cas. Elle se releva et parla d'une voix de nouveau avec une voix calme :

Je vois qu'on va être tous dans le même endroit et vu comment cette lady nous a parlé. On peut être sûr que ça va durer un moment.

"C'est une grave erreur que d'échaffauder une théorie avant d'avoir rassemblé tous les matériaux nécessaires; cela ne peut que fausser le jugement." - Sir Arthur Conan Doyle, Une Etude En Rouge. Voilà la phrase que je devais me répeter encore et toujours depuis quelques minutes en écoutant ce qui serait très certainement mes camarades de classe. Malgré tout, difficile pour moi de faire la part des choses quand je voyais chacun réagir comme l'être humain de base, et pire, quand j'entendais pour quelles raisons chacun était selectionné, j'avais, je l'admets, bien du mal à penser correctement.
Je lança un raclement de gorge volontairement bruyant afin que chacun se laisse interrompre et que je puisse prendre la parole dans le silence:

- "Excusez moi, pourriez-vous arrêter de tous parler en même temps? Pour être honnête, le simple fait que vous pensiez en même temps que moi est très génant pour mes réflexions personnelles.. Je veux bien que chacun se présente et se pose des questions, c'est naturel, seulement remplir mon crâne d'informations superflues pour l'instant T dans lequel nous sommes ne rend service à personne."

Peut-être les personnes le prendrait mal le discours que je venais de prononcer, mais je n'en avais que faire, tout ce qui compte est de rassembler les bons éléments, n'en laisser échapper aucun et pour ce faire, il fallait analyser toutes les informations depuis notre arrivée !
je reprenais ma marche en pensant encore une fois à haute voix:

- "Bon reprenons: chacun des étudiants ici représente une élite, qu'elle soit ou non légitime à mes yeux, le fait est que nous sommes tous ici. Il y a moi, le soumis, le travesti, la boite de conserve et sa connaissance le type oisif, le rabat-joie solitaire au fond, la couturière, la bcbg fan de futilités, le type a l'air prétentieux en cravate, le prof masochiste et ses deux loups. les autres personnes sont superflues dans ma refléxion pour le moment, n'y voyez aucune offense. En dehors du professur, chacun de nous semble avoir vécu le même scénario: accepter dans cette école, perdu connaissance en y pénetrant, réveiller face au prof, désabusé et un peu perdu. Aucun de nous ne semble savoir ce que nous faisons ici. tss, introduction peu concluante."

Je repris mon souffle et dirigea mon regard vers notre hôte, à savoir le professeur.

- "Voyons voir: Tenue, je ne dirai pas extravagante, mais particulière. Un style ramenant aux bals masqués de l'époque victorienne; du maquillage prononcé, une tenue longue et élargie et aussi un masque. Le blanc, pouvant signifier la pureté, le calme, la sérénité, la fraicheur, l'innocence, la paix, la lumière et l'équilibre. De plus, c'est une couleur neutre qui peut être chaude ou froide selon sa nuance. Dans votre cas, je dirai froide, avec une touche de calme, de paix et à la limite de sérennité. Qui ne le serait pas dans votre situation? Vous dites être notre professeur, correct, en revanche, je ne pense pas que votre rôle se limite ici ! Votre phrase, tout à l'heure, évoquait de manière implicite un piège, comme des insectes qui se débattent pour se sortir d'une toile, mais ne font que s'enfoncer avec le temps ! De plus, la façon dont vous avez évoqué la mort n'a rien de rassurant. Vous l'avez dit, nous sommes tous là, alors pourquoi perdre plus de temps, expliquez nous pourquoi nous sommes ici. Mais avant ça, 2 questions: Pourquoi Nous et pas d'autres sont ici? Si c'est réellement une élite qui est réunie ici, je commencerai par revoir mes critères de seléction à votre place.. et surtout, ce qui m'intrigue le plus: Pourquoi deux loups??"

Sieur Nagito paraissait être le plus bavard d'entre tous, n'hésitant pas à clamer haut et fort ses pensées bien que celles-ci purent être interprétées dans un mauvais sens par certains. Il paraissait donner des surnoms aux personnes les entourant, toutefois Hisae ne fut capable d'identifier qui que ce soit correspondant à ses descriptions hormis "la couturière". Il assuma alors que ce furent des paroles peu agréables, issues d'un vocabulaire à but mauvais, et préféra ne pas chercher qui fut assigné quoi.

Leur excentrique groupe continuait à grossir, et si personne n'eut encore fait la moindre requête pour ses services, le jeune homme se sentit obligé d'assister l'un des individus malgré tout. En effet, une jeune personne paraissait avoir besoin d'aide. Discret, éloigné du groupe, un garçon à la peau pâle et dont les cheveux arboraient une teinte violette semblait plus encore stressé et perdu que le reste des élèves.

Prenant note de cette détresse, le servant fit son chemin en direction de l'inconnu pour ne s'arrêter qu'en face de lui. Il pencha légèrement le dos en avant, inclinant respectueusement la tête en gage de salut, avant de s'excuser humblement :

" Veuillez pardonner mon approche si soudaine, Monsieur. "
Il se remit de nouveau en position neutre, expliquant la raison de sa venue à ce garçon qui n'avait pourtant rien demandé :
- " Vous m'apparaissez quelque peu troublé, plus que nos circonstances ne peuvent expliquer. M'est-il possible de vous assister d'une quelconque façon ? "

Le jeune ne connaissait pas l'identité de ce maître, mais ce n'était qu'un détail non-nécessaire. L'important était de pouvoir l'aider du mieux possible dans cette situation.

Shinji n'écouter plus ce qu'il se disait. Il ne c'était pas tromper, aucun d'eux ne semblait apte aux combats. Une personne semblait faire des conclusions un peu hâtives, mais Shinji n'y prêta aucun attention. Donner son nouveau nom et prénom depuis qu'il était sorti ne osait aucun problèmes pour lui. Et puis même, si c'était son vrai prénom. Il n'avait ni famille, ni bien. Shinji n'avait plus rien à part son corps entraîner pour le combat. Il devait être considérer l'élite pour les combats, les gardes ne l'avait pas autoriser à prendre sa lettre. Tous, ce qu'il savait, c'est qu'on l'avait choisit pour une raison précise, et en réfléchissant bien il se disait que c'était en rapport avec les combats. OK cela pouvait ce concevoir d’être considérer comme l'élite, mais Une élite pour la couture, les mangas  et le cosplay ? Sérieusement ? Je suis tomber dans une émission de télé-réalité et ont se moquer de moi, ce n'était pas possible. Shinji hésitait très franchement à partir.

C'est alors qu'un mot l’arrêta de ces pensées « Un prétentieux en cravate ». Je regarda cette même personne qui avait dit sa en ordonnant le silence. Il était sérieux ? Je me rapprocha de lui et le regarda droit dans les yeux, enfin pour cela je devait baisser des yeux.

- Tu insinue que je suis prétentieux ? En temps normal, je ne dirait rien. Mais étant donner que cette situation me met sur les nerfs, et surtout que tu est encore plus prétentieux que moi à la ramener comme tu le fait. J’espère pour toi que tu est l'élite de l'humour. Sinon, tu vas très vite découvrir ma spécialité. Que je soit ou non légitime à tes yeux sache que je m'en contrefiche

J’essayais de garder mon calme, mais Shinji détestait par dessus tous les fortes tète ne sachant pas quels étaient leurs places. Je gardait tout de même un visage calme forcée. Ne démontrant aucune violence ou colère, la maîtrise des émotions était un facteur important, et les laisser s'exprimer était toujours de mauvais conseils.

Timothy a entendu qu'il était rangé& parmi les superflus. Génial, ça veut limite dire qu'il n'a pas son mot à dire. Mais ça ne va pas se passer ainsi...

Ce Nagito se prend vraiment pour le mec le plus intelligent du monde. Malheureusement pour lui, il est dans une école inférieure, et il y a sûrement des gens plus intelligents que lui là-bas. Timothy prit la parole juste après que le génie a posé ses questions:

-Eh, le petit génie. OK, tu as une grosse tête, tu sais émettre tes théories et tout ça, mais t'as survolé une question: Où sommes-nous? Je veux dire, on n'est clairement pas dans l'académie. La plupart d'entre vous a dû perdre connaissance au portail, ou au pire dans la première salle, mais même avec ça, il y a deux choses à noter: le Colisée, qui n'a pas sa place dans une école, et l'absence de salles de classe. Ça m’amène à une autre théorie: je penses que la fille aux loups là n'est pas à proprement parler une prof. Je dirais plutôt qu'elle dit ça pour s'assurer un rôle dominant par rapport à nous. Ça rejoint là ta théorie qu'on est piégé et qu'on ne peut pas trop s'en sortir, comme un groupe de mouche sur une toile d'araignée, où l'araignée exerce un rôle dominant. Juste pour dire, OK?

Il prit le temps de bien fixer sa casquette sur sa tête et attendit la réponse du génie, pour voir comment il allait réagir...

 

   

Rapidement, les autres élèves affluèrent. Setsuko s'était montrée discrète, ne prenant pas part à leurs conversation mais en les écoutant tout de même. Elle avait détaillé chaque personne ici présentes, et même si elle s'attendait à ce que les élèves soient plus nombreux, voir tous ces gens si différents l'enchantait.
Bien sûr, il était évident que cet académie était loin d'être normale, et cela se confirmait par les dires de leur soi-disante professeur. Un jeu de survie? Tuer ses camarades? Setsuko ne s'inquiétait même pas. Après tout, c'était une forcément une blague. L'humour de celle qui se faisait appeler Niki n'était pas trop son genre, mais soit. Cela restait un mensonge. Quel est l'intérêt de les faire s'entretuer? Aucun. Cela devait probablement être une sorte de test, pour observer leurs réactions, ou quelque chose du genre. Quoi qu'il en soit, la demoiselle n'en croyait pas un traître mot, et comptait bien profiter de ce ''voyage scolaire''. Le paysage était magnifique, on aurait vraiment dit qu'ils avaient voyagé dans le temps jusqu'à l'époque romaine... L'actrice ignorait que de tels vestiges existaient, mais elle était vraiment contente d'avoir la chance de les voir.

Niki était partie et les avaient laissés seuls. Vu les différentes expressions qu'elle pouvait lire sur les visages des autres, certains devaient croire à cette histoire. Ben voyons. Setsuko prit la parole et fit entendre sa jolie voix mélodieuse.

▬ C'était plutôt original, comme discours! Enfin, ne me dites pas que vous y croyez, ça ne peut pas être autre chose qu'une petite blague. L'humour est un peu sombre, certes, mais bon. Et puis, même si c'était vrai, personne ne serait prêt à tuer pour obéir à cette ''Niki'', non?

C'est vrai qu'elle n'avait aucune raison d'y croire. Elle n'avait reconnu personne dans les cadavres, et s'était dit que c'était sans doute des photomontages très bien réalisés.En fait, elle n'avait pas regardé les images jusqu'au bout -ça l’écœurait-, mais ce n'était pas important. La blague allait loin, mais elle en restait une.
La jeune fille n'avait en rien perdu sa bonne humeur, mais elle ressentait un léger sentiment de malaise. Tous les autres lui semblaient beaucoup trop sérieux.
Et elle avait peur d'avoir tort. Peur que tout ceci soit réel, et que quelqu'un ici ose détruire ses illusions.

   

Timothy regarda tout le monde, se retenant de rire. A un moment, il ne peut qu'éclater de rire, tellement ses camarades, en majorité japonais, semble sérieux.

Il ne sait être sérieux que peu de temps, et cette hilarité peut être choquante. Et pour cause: il se pourrait qu'il soit le seul à ne pas y croire, même en partie.

-Eh... Eheh... AHAHAHAHAHAHAHAH! Regardez-vous, bon sang! Vous voyez pas que c'est un canular! On s'est fait prendre au piège, et vous faites presque tous une tête d'enterrement! C'est trop gros pour être vrai, sérieux! Je veux dire, OK, j'ai eu mon "talent" avec un truc surnaturel et tout, mais là? Franchement, à ce niveau-là, la fille participe au championnat du monde de canular limite! C'est un jeu télé, c'est ça? Vous faites croire à des gosses qu'ils doivent s’entre-tuer devant un public hilare, j'en suis sûr! Allez, souriez!

Il se tourna ensuite vers le cosplayeur, l'air calmé, et parla après quelques secondes de respiration:

-Euh... Sora, c'est ça? Il faudra qu'on discute un peu le plus tôt possible: j'ai des stéréotypes à briser avec toi. Vu que le canular risque de rester longtemps en place, mieux vaut qu'on s'entende tous bien... Puis, se tournant vers les autres: Ca vaut également pour tous les asociaux ou autres de ce genre, OK?

""Hey les gars ! Pourquoi pas ça en Une du journal demain : "French fries !"" - James French sur la chaise électrique, 1966. Comme quoi, même en période de crise, certains peuvent montrer un certain détachement à la fatalité. Certains prenaient tout ça pour une blague, et dire que certains osaient dire que Nagito était prétentieux alors qu'il avait annoncé tout cela.

- "Dit toi, le mec à la cravate, Shinji c'est ça?"

Nagito s'approchait de lui, cet homme à l'air renfrogné. Il arborait un sourire entre la fierté et la moquerie. Il le fixait dans les yeux et s'arrêta seulement à quelques centimètres de celui à qui était destiné ses paroles. Il se pencha alors, tout près de son visage.

- "Ne trouves-tu pas que c'est bête de traiter quelqu'un de prétentieux quand il vous montre l'évidence même. C'est vrai après tout, ce n'est pas de ma faute si certains ne sont pas assez malin pour encore croire à une blague?"

Il se mit alors à rigoler, se redressant rapidement, ne laissant aucun instant au destinataire de ses paroles de répliquer. Analyser. Ne pas perdre de temps.
Un autre homme semblait être dans le même état d'esprit de ce Shinji. Un homme en casquette qui n'avait eu comme seul réplique une théorie qui se rapprochait plus du pléonasme. Cette fois-ci, il resta où il était, préférant rester prés de son premier cobaye pour voir les résultat.

- "Tu dis que j'aurais la grosse tête? Peut être. Après tout qu'est ce que cela affecte? Sérieusement, suis-je le seul ici à avoir une once de raison, nous somme bloqué ici et allons devoir jouer à leur jeu. Je pense ne pas avoir à vous faire la liste des tout les éléments montrant la supériorité de nos ravisseurs, à moins que vous soyez si ignorants... Haaaa c'est vrai qu'un tel jeu n'est pas banal. J'ignore pour vous mais j'ai l'impression d'être un personnage de jeu. Enfin, dans un jeu, c'est les personnages limitées intellectuellement qui sont en minorités, pas l'inverse... Enfin bref, nous n'avons pas le choix, tâchons au moins de nous "amuser"."

Son discourt semblait peut être sortir de l'esprit d'un fou.

C'est ça que les gens attendent.

Les faibles d'esprits craqueront peut être face à ses paroles.

Et bien vérifions cela.

Il tourna alors la tête vers Shinji, un sourire narquois au visage, fixant de coins de l’œil l'homme à la cravate.

- "Tu sais, si tes pauvres petits nerfs te dictent de m'en foutre une, vas-y, j'attend que ça..."

Le jeu était lancé, les dernière règles dictées et les dés lancés.

Je sens qu'on va bien s'amuser krsi...

Voilà un garçon au comportement bien curieux.. Son rire était-il un tic linguistique ou était-il réellement heureux d'avoir été remarqué ? Quoi qu'il en fut, la source de son problème était apparemment le manque de son ami, dénommé Teddy. Y avait-il en ce cas plus d'élèves dans le bâtiment qu'il n'était visible, ou s'agissait t-il d'une personne tel l'ami de Dame Touwoka ?

Mettant de côté ses interrogations, l'homme en tenue monochrome écouta la requête de ce Maître bien particulier. Il ne comprenait pas son intérêt si soudain pour un "souvenir", ce qui ne fut pas important tant qu'il comprit que cet objet vaudrait beaucoup aux yeux du garçon. Il pensa d'abord à lui offrir son chouchou, petit et peu utile, néanmoins comment pourrait-il par la suite préparer les repas sans risquer d'y mettre des cheveux par inadvertance ? Il se rabattit alors sur l'autre proposition et ôta son gilet noir de jais, le pliant proprement avant de le tendre vers son jeune Maître.

Du moins c'est ce qu'il comptait faire, mais il n'eût pas le temps de finir de plier l'habit que la voix féminine appartenant à dame Niki résonna de nouveau à travers la salle, tournant le regard du brun vers l'écran une nouvelle fois. Ses explications, si l'on peut les appeler ainsi, prirent le servant par surprise. Devant les images, et les instructions énumérées les accompagnant, ses yeux s'écarquillèrent de surprise tout comme de peur. Allait-elle réellement les laisser enfermés en un tel lieu, avec pour instructions de tuer puis chercher le coupable ?

Les réactions ne se firent pas attendre, un canular, une blague.. Il y avait tristement une différence entre bizutage et sérieux. Pour avoir obtenu de telles images, avoir été capable de les amener dans un endroit comme celui-ci, et même simplement le fait de posséder un lieu comme celui-là, l'on pouvait assumer que Madame ne plaisantait pas. Quel intérêt y aurait-il eu à orchestrer une mise en scène si détaillée, pour une simple fin humoristique ?
Hisae déglutit, avant de laisser un long soupir silencieux lui échapper pour retrouver son calme. L'important était que si personne n'y croyait, personne ne ferait rien. Il aurait, en tout cas, été incapable de songer au mal d'un de ses maîtres, peu importe leur réaction personnelle.

Reprenant son calme et son sérieux habituel, bien que l'inquiétude continuait à lui ronger l'estomac, il se tourna de nouveau vers le garçon aux cheveux violets et lui tendit finalement l'habit plié. Sieur Tophlin venait de lui proposer son aide dans sa quête de Teddy, rassurant le servant qui voyait une certaine nervosité, bien que brève, se lire sur le visage du garçon. Le serviteur ne tenait pas à le laisser se débrouiller seul.

> " Si je puis me permettre, il me semblerais sage que vous restiez aux côtés de Sieur Tophlin dans votre quête. Il n'est pas impossible que votre ami soit en train de patienter dans votre chambrée. "

Il tourna son regard vers Maître Tophlin, l'air songeur. Qu'allait-il faire lui-même ? Il garderait certainement un œil ouvert pour trouver ce Teddy, mais aucun lieu n'avait attiré particulièrement son attention sur son bref chemin jusqu'au Colisée. Etant donné qu'ils étaient arrivés le matin, l'on pouvait assumer qu'il devait encore être tôt dans la journée. Prenant cela en compte, il finit par ajouter :

> " Si vous voulez bien pardonner mon départ, je souhaiterais prendre la direction de la cuisine afin d'y préparer notre collation du midi. S'il vous est gré de m'y accompagner dans le but de surveiller la confection des plats, je ne saurais m'opposer à votre décision. "

Dans de telles circonstances, surtout après l'annonce d'instructions destinées à donner envie de tuer, il ne fut pas impossible que l'on puisse soupçonner le brun de glisser du poison dans la nourriture. Il jugea donc sage de montrer si tôt l'acceptation de cette potentielle suspicion, tout en faisant comprendre qu'il ne voyait pas cette situation en tant que simple canular. Si tel eut été le cas, une clarification en ce genre aurait été tout sauf nécessaire.

Il tenait également à pouvoir partir avant que Maître Shinji et Maître Nagito n'en viennent à la violence. Leurs affaires ne concernaient clairement pas le servant, ce n'est pas pour autant qu'il tenait à les observer se battre. Avec ces raisons et désormais sans gilet, il fit une nouvelle courbe excusant son départ, puis prit la direction de la sortie sans un mot afin d'emprunter le trajet qu'il avait suivi en se réveillant.
Son esprit toujours confus, Hisae était toujours angoissé. Chaque pas lui donnait envie de se presser de plus en plus afin de pouvoir se détendre en préparant de bons petits plats pour ses camarades, ce qui parviendrait peut-être à détendre l'atmosphère. Il s'efforça néanmoins de garder un rythme digne ainsi qu'une stature noble.

Les choses ne pouvaient pas être si terribles que ça, n'est-ce pas ?