Des souvenirs enfouis... [RP libre]

La jeune britannique, songea finalement d'entrer dans le bureau du... pseudo-objet, espérant trouver des réponses à ses questions.
Il semblait feuilleter un manuscrit qui semblait être ancien, que pouvait-il bien lire ?
Le robot semblait aussi ne point remarquer la présence d'Alice.
Elle se racla alors légèrement la gorge.

"Bien le bonjour."

Aucune réponse de la part de l'homme bicolore, une situation assez vexante.
Elle se racla cette-fois-ci assez bruyamment la gorge.

"Auriez-vous une quelconque information sur... mon passé ?"

Histoire d'attendre une quelconque réaction, elle fit les cent pas dans la salle, l'observant minutieusement.

Kohan sortit de son livre nommé " Les recettes de cuisine du désespoir, ou comment avoir mal sans être malade ", et vit que qu'un élève était venu le voir. Il lui répondit d'un ton cryptique :

" Votre passé ? Estimez-vous heureuse de ne pas vous en souvenir, car vous n'êtes ainsi pas obscurcie... "

"Votre passé ? Estimez-vous heureuse de ne pas vous en souvenir, car vous n'êtes ainsi pas obscurcie..."

Alice baissa la tête suite à la réponse de l'homme bicolore.

"Mais vous ainsi que votre acolyte bicolore... ne chercheriez-vous donc pas le désespoir ? Pourquoi voulez donc me cacher cela ? Vous seriez heureux de me voir désespérée..."

Elle prit ensuite un petit papier, où apparaissait de diverses notes.
Une note comme "Mélissa" y était inscrit.

"Mélissa... la connaissez-vous ? Ce nom vous dit-il quelque chose ?" demanda-t-elle, espérant une réponse de sa part.

Kohan afficha un grand sourire et répondit à Alice :

" Non, rien du tout ! "

Il était clair qu'il mentait.

"Non, rien du tout !" souriait-il jusqu'aux oreilles.

À voir son sourire, quelque chose clochait.
Alice, l'ayant remarqué aussitôt, ne se laissa pas duper aussi facilement.

"Vous mentez, n'est-il pas ?"

Elle prit ensuite une chaise à proximité, s'asseyant face à face à l'objet.

"Vous savez, j'ai toute ma journée. Prenez votre temps. Je peux aussi jouer à votre petit jeu, si cela me chante."

Kohan s'assit de nouveau sur sa chaise, et lut son livre en ignorant Alice.

L'homme bicolore ignora, de son plein gré, la jeune britannique. Ce fut vexant.
Elle prit alors la plume, de son encre, qui était disposée sur son bureau,
puis embêta l'objet, en gênant sa lecture, l'essayant de chatouiller... toutes les puérilités possibles et inimaginables qu'Alice aurait put faire l'aide d'une plume.

"Je peux faire cela toute la journée, tant qu'il ne s'agit point de violence." lui sourit-elle.

Kohan lui répondit alors franchement :

" Non je ne vous raconterai pas votre passé car je trouve cela bien plus désespérant de vous faire languir, maintenant sortez d'ici ou je vais prendre des mesures pour vous faire sortir. Et ce n'est jamais agréable avec moi. "

Il se replongea dans son livre.

Après cette annonce, Alice se senti détesté de tout le monde, cela il était habitué par son statut de criminel, mais pour une fois il avait décidé de mettre ses talents pour lui et les autres. Il décida alors de retourner voir ce Kohan de malheur, voir si il pouvait lui dire quelque chose peut être...
Il entra alors dans le bureau qu'il avait quitté quelque temps plus tôt, il vit alors qu'il n'était pas seul à avoir eu la même idée et reconnu son homonyme féminin:

"Salut tout le monde, j'espère que je ne vous dérange pas trop."

Il sorti alors le crayon d'Alice dans sa poche et lui tendit:

"Tiens, je crois que tu cherchais cela, me demande pas pourquoi c'est moi qui l'ai, tu as dut bien le voir dans cette malheureuse vidéo que tout le monde a mal interprété... C'est fou ça, moi, me faire avoir par de simple caméra de surveillance... C'est assez drôle."

Il se tourna alors vers la main droite de l'organisateur de tout cela:

"Ho tu es là toi aussi, comme par hasard je voulais te voir! Dis moi, je suis sur que celui qui est au dessus de toi, car je doute que tu sois le patron, te permette de nous dire quelques trucs nan, même dans le but de nous faire "désespérer" comme tu le répète si bien." Dit-il d'un ton ironique peu masqué.

Kohan, tout en lisant son livre, répondit à Alice :

" Vous avez vu le contenu de la motivation, n'est-ce pas ? Cela vous suffira bien pour le moment. Le jeu ne serait pas drôle si je dévoilais toutes mes cartes à l'avance, il va falloir être patient. "

Il avait un petit sourire en coin affiché sur son visage, alors qu'il continuait de lire son livre.

Alice eu alors un petit pincement de lèvres, agacé par cette réponse, il croisa alors les bras, se tenant raide devant lui et le regardant dans les yeux:

"Haha merci, tu parle d'info, entre voir ce que je sais déjà et les actes d'un pervers, tu parles d'un avancement... Puis si tu as cherché à me désespéré en tournant les autres contre moi de par cette vidéo, sache que c'est loupé, comme tu le sais mon statut et mon passé m'a un brin habitué à avoir tout le monde à dos, et ce n'est pas ce qui va m’empêcher d'en finir avec cette histoire, de faire vivre ici l'espoir" finit-il accompagné d'un légers rire.

Il regarda alors les alentours, vérifiant que rien n'a bougé depuis son dernier passage...

Kohan reposa son livre sur la table, et regarda Alice "Shifty" d'un regard désespéré :

" C'est bien l'apanage de vous, les Hope, de sortir ce type d'inepties à tout va. Pourquoi croire en un monde désolé, un monde où la terre est stérile, où il n'y a plus rien à trouver ? Cela fait bien longtemps que j'ai perdu l'espoir d'être heureux. J'ai vu ce qu'était le monde dehors, et même avec toute la bonne foi du monde, il est impossible de croire dans l'espoir après cela... "

Il se leva de son siège, prenant un air presque royal, et acclama d'une forte voix :

" Appréciez l'eden qu'est cette ville ! On vous offre de quoi vivre en toute quiétude, en oubliant tous vos soucis du monde extérieur ! Car oui, ces meurtres mutuels n'ont qu'un seul et unique but : éliminer les faibles, et éliminer ceux qui ont encore une attache sur le monde extérieur. Si dans un meurtre, le meurtrier arrive à s'échapper, cela signifie que vous ne souhaitez pas vivre dans cette enclave sacrée, et donc, que vous méritez de mourir. Tout cela n'est qu'un test de votre capacité de survie et d'adaptabilité. "

Il pointa alors Alice du doigt :

" Vous avez essayé de détruire l'ordre sacré qui règne ici, en modifiant impunément les lieux qui vont sont proposés. Nous vous avons présenté cela comme une motivation de meurtre, je préfère présenter cela comme une motivation de confiance. En effet, vous, rebus de la société souhaitant partir d'ici en laissant tout le monde derrière, il faut que votre masque soit dévoilé aux autres ! Ainsi, ils sauront à quoi s'abstenir, et pouvoir prendre des précautions ! Ce monde est mangé ou être mangé. Si nous vous incitons à commettre des meurtres, c'est pour distinguer ceux qui auront la volonté de résister à ces tentations. Dans le cas contraire, ce sera un test de la volonté de tous les autres. Tout est logique. L'espoir est répugnant car il est une attache au monde extérieur, où il n'y a plus rien à gagner, plus rien... A espérer. "

Il prit une courte pause, et continua :

" Et concernant Lokos, il a vécu cette situation 2 fois, il a su prendre ses précautions, mais nous l'aurons... Vous le considérez comme un simple pervers ? Considérez-le comme bien pire que cela. C'est quelqu'un en qui vous ne pouvez pas avoir confiance, je le sais, car j'ai vécu un danganronpa avec lui... "

Il conclut enfin son discours :

" Abandonnez toute idée de partir d'ici, et cessez de faire des cachotteries entre vous. Quand vous aurez décidé de vivre ici, enfin, le monde sera en paix... C'est ce qu'IL aurait voulu, et c'est ce qui est logique... Et c'est pourquoi je suis ici, à aider Monokuma. Même si lui a des motivations différentes des miennes, je veux juste un eden où l'on puisse vivre sans soucis, sans meurtriers, et sans faibles, un paradis uniformisé par la logique et sans cet espoir futile du monde extérieur... "

Alice écouta Kohan attentivement, même si son visage affichait la plus grande indifférence, une fois qu'il eu fini, il poussa un petit rire discret avant de répondre:

"Donc je vois que vous aussi croyez que toutes mes actions sont des préparatif de meurtre? Je vous pensez plus malin... Je vais mettre les choses au clair une bonne fois pour toute et ainsi Alice me servira de témoin. Je suis totalement contre cette idée de sortir seul d'ici pour plusieurs raison, tout d'abord car je pense que les gens vont remarquer que la disparition du gérant du plus grand recueil animalier concorde pile avec l’arrêt des agissements du plus grand cambrioleur actuel, si je reviens seul il n'y aura aucun autre témoins pouvant confirmé que j'e n'étais pas le seul enlevé et l’existence de ce jeu morbide... "

Il fit alors quelques vers Kohan jusqu'à ce qu'ils soient séparé que par le bureau de ce dernier, Shifty monta alors dessus, fixant Kohan avec des yeux mêlant méfiance et agressivité:

"... Mais je refuse aussi d'avoir tout ce sang sur mes mains, pensez vous que pour un criminel je devrais déjà en avoir des litres qui ont coulés sur mes beaux costumes? Pas une seule gouttes, et puisque vous avez l'air d'en connaître un paquet sur moi, sachez que c'est ce choix qui a fait en sorte que je sois renié de ma famille."

Il posa alors ses poings sur le bureau, sans un bruit, gardant toujours un air calme au visage:

"Tu parles de garder ceux qui peuvent tenir à la tentation de tuer? Tasuki devait l'avoir oui, mais c'est bête il n'a pas put le montrer, et c'est surement ce qui arrivera à la prochaine victime... Et si tout les fous craquant à la tentation tue ce qui garde un minimum de lucidité dans cette situation, qui restera-t-il? Vous et ce nounours pitoyable à deux couleurs! Ha et j'y pense, toutes ces actions que vous essayez de faire peser sur mes épaules et faire passer pour des préparatifs de meurtres, ce ne sont juste des précautions."

Alice se releva alors et se tourna vers son homonyme qui était restée muette tout le long de la scène:

"Très chère, écoutez bien, ceci pourra vous montrer que tout ce que je veux n'est que l’arrêt de ces meurtres."

Il se recula alors pour se diriger vers celle-ci et lui emprunta encore une fois son crayon, il commença alors à faire les cents pas dans la salle en jouant avec:

"Vous permettez? Merci beaucoup.
Tout d'abord, pourquoi avoir pris cette recette? Au cas ou un élève me semblerais... dangereux, si j'avais vraiment voulut tuer, n'aurais-je pas pris directement du poison? Je pense qu'avec une bonne dose de laxatif dans le corps, un meurtre devient tout de suite bien plus contraignant... Ensuite ce crayon et ce message, je voulais juste tester les autres, leurs réactions, au cas où il y aurait une taupe parmi nous... Voire même le désorienter, mais cela n'a pas marcher malheureusement..."

Alice rendit alors le crayon à la jeune fille et lui chuchota avec un petit sourire en coin::

"Revoici votre crayon, il me le fallais pour rendre la scène un brin plus théâtrale, cela vous a plu?"

Il s'assit alors sur une chaise en face du bureau, posant ses pieds sur ce dit bureau, cherchant une réaction de Kohan. Il fit quand même bien attention de na pas abimer quelque chose, Alice avait quand même un assez grand respect des valeurs matérielles... au cas où il pourrait voler quelques trucs...

"Et si j'ai bien compris vous voulez donc que l'on reste là bien gentiment? Laissez moi rire, il y en aura toujours un qui voudra sortir à tout prix, je suis donc ici pour chercher un moyen de sortir tous ensemble... et aussi bien-sur protéger ma propre vie bien entendu... Ha et ne vous inquiétez pas, mes chaussure sont toujours nickel, j'ai pour habitude de ne jamais laisser d'empreintes haha!" finit-il avec un légers sourire et comme un regard de défi vers Kohan.

Kohan poussa un soupir et répondit :

" Dieu que vous êtes ennuyeux... Qu'il en soit ainsi, battez-vous, le jeu n'en sera que plus drôle... J'ai encore mes cartes à jouer dans cette affaire, vous n'êtes pas au bout de vos surprises. Maintenant, je voudrais lire mon livre en toute tranquilité, donc si vous n'avez rien d'autre à me demander, je vous prierai de partir. "

Alice regarda alors Kohan avec un air de défi, cela l'amusait:

"Et bien jouons, c'est étrange mais cette histoire m'amuse assez, alors ... Let's play up!"

Alice se tourna alors vers la jeune fille:

"Je pense que je n'ai plus rien à faire ici... Si tu veux tu peux venir enquéter un brin avec moi au lieu rester là... Mais nous allons gagner."

Alice préféra attendre la réponse de son homonyme avant de partir, ça devait être l'une des seule personne pouvant le croire, lui faire un minimum confiance...

"Non je ne vous raconterai pas votre passé car je trouve cela bien plus désespérant de vous faire languir, maintenant sortez d'ici ou je vais prendre des mesures pour vous faire sortir. Et ce n'est jamais agréable avec moi.
-Ciel, que vous n'êtes guère amusant... il faut se relaxer de temps en temps, vous savez."

Alice reposa alors la plume à sa place.
Aucune information sur cette Mélissa, donc. Rester ici ne sert à rien, à présent. Il ne reste plus qu'à repartir au point de départ.
Mais c'est alors que la jeune britannique s'apprêtait à partir, le cambrioleur fit son entrée.

"Salut tout le monde, j'espère que je ne vous dérange pas trop.
-Du tou--
-Tiens, l'interrompit-il, en lui tendant son bout de bois, je crois que tu cherchais cela, me demande pas pourquoi c'est moi qui l'ai, tu as dut bien le voir dans cette malheureuse vidéo que tout le monde a mal interprété... C'est fou ça, moi, me faire avoir par de simple caméra de surveillance... C'est assez drôle.
-Je vous remercie tout de même."

Un point positif dans toute cette histoire, son crayon est revenu comme par magie.
Mais elle ne s'attendait point à vouloir rester écouter, parler, parler et parler les deux hommes qui se lançaient sur une longue discussion.

Alice et son quadrupède poilu, plaidait sa propre cause, tout en faisant des va-et-des-vient avec le crayon de la jeune fille, qui se trouvait une nouvelle fois entre ses mains.

L'homme bicolore, quant à lui, insistait sur l'idée que cet asile serait, selon lui, un eden.
Comment osait-il comparer un eden à cet horrible endroit ?
Il avait aussi attiré l'attention de la jeune Miller, en évoquant un "monde extérieur"...

"Maintenant, je voudrais lire mon livre en toute tranquilité, donc si vous n'avez rien d'autre à me demander, je vous prierai de partir." fit l'homme bicolore impatient.

C'est alors que le jeune homme masqué se tourna vers Alice.

"Je pense que je n'ai plus rien à faire ici... si tu veux tu peux venir enquéter un brin avec moi au lieu rester là... Mais nous allons gagner.
-Pourriez-vous m'accorder un instant, je vous prie ?"

La jeune britannique s'orienta alors vers Kohan, lui posant une seule et dernière question :

"Dites-moi, à quoi ressemble ce prénommé monde extérieur actuel ?"

La jeune fille demanda alors de rester un peu, ce qu'il comprit, selon les paroles des deux personnes qu'il se remémora, il était question de mémoire, mais il préféra ne pas y penser et oublier, il avait d'autre chose à penser.
Il fit alors une légère référence en soulevant un brin son chapeau et ouvrit la porte:

"D'accord mademoiselle, je serais dehors à marche un brin, je ne serais pas loin je suis sur que vous saurez me rattraper." dit-il, lançant un légers sourire à la duchesse.

Il lança alors un regard confiant lanceur de défis:

"La partie est lancée! Tu veux jouer le Batman à vouloir "nous laisser en sécurité" ici enfermé "pour notre bien"? Laisses moi alors être ton Joker." finit-il avant de refermer la porte.

Kohan répondit aux deux :

" Batman ? Merci bien, le noir ne me sied guère. Le monde extérieur est dévasté, ce n'est plus celui que vous connaissez... Mais tant que Monokuma ne me dit pas quoi dire à ce sujet, je ne dirai rien de plus. "

"D'accord mademoiselle, je serais dehors à marche un brin, je ne serais pas loin je suis sur que vous saurez me rattraper, sourit-il légèrement.
-Merci bien."

Puis, l'homme bicolore répondit instinctivement suite à la question posée :

"Le monde extérieur est dévasté, ce n'est plus celui que vous connaissez... Mais tant que Monokuma ne me dit pas quoi dire à ce sujet, je ne dirai rien de plus.
-Dévasté ?"

Alors comme ça, le monde est dévasté... mais surtout, pour quelle raison et par qui ?
Alice sourit.

"Donc le monde est dévasté par des robots-peluches bicolores Monokuma, et qui tue tout sur son passage provoquant la fin du monde et de l'individu ?"

Bien sûr, disant cela, elle plaisantait. Faisant seulement part de sa pure imagination pour qualifier un monde dévasté.
Elle espérait seulement que son imagination ne soit guère la dure réalité.

"Je pense avoir fait le tour. Merci de votre patience et de votre générosité en ma compagnie et de la sienne."

À ces mots, elle s'inclina, puis sortit.