Danganronpa: l'école du désespoir
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 Revelations... [rp Solo Sho]

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AuteurMessage
Kirei Jinsei

Kirei Jinsei


Messages : 116
Date d'inscription : 14/09/2013

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Nom et prénom: Jinsei Kirei
Spécialité: Physicist

Revelations... [rp Solo Sho] Empty
MessageSujet: Revelations... [rp Solo Sho]   Revelations... [rp Solo Sho] Icon_minitimeMer 12 Mar - 2:26

Un meurtre.

Un tribunal.

Une tromperie.

Mon exécution.

Ma chute.

C’est tout ce que j’ai à dire sur ce qui vient de se passer.

Me voilà, à présent, couché sur un sol que je ne connais pas. Je ne bouge pas. Je ne suis pas mort, ou, du moins, semble-t-il. Peut-être que ça serait mieux si je l’étais. Ce n’est pas comme si quelqu’un là-haut s’inquiètera pour moi, ce sont ces mêmes abrutis qui ont essayé de me tuer. Enfin, presque. Il y a Alice, qui m’a sauvé. Mais même à travers le tribunal, elle semblait confuse. Feignait-elle l’ignorance, ou a-t-elle vraiment cru, ne serait-ce qu’un instant, que je pourrais assez con pour tuer? Mais, surtout, pourquoi m’a-t-elle sauvé? Enfin… qu’importe. Elle m’a sauvé, c’est tout ce qui compte. Non. Je suis en vie. Voilà ce qui compte vraiment. Je ne peux pas appeler tout ce que je subis «vivre», mais je crois que je suis déjà habitué à «survivre». Vivre sans aucun but. Sans aucun espoir. Je trouve ça drôle. Monokuma nous a fichu dans un lycée afin de nous faire perdre tout espoir, mais je n’en avais déjà plus. Ça doit être la raison pour laquelle j’ai pu traverser les meurtres, les tribunaux, les exécutions, enfin, tout, sans péter un câble, sans perdre espoir : on ne peut pas perdre ce qu’on n’avait jamais… Non, c’est faux. J’ai déjà eu de l’espoir. Mais ça fait longtemps. Peut-être que c’est cette lueur, au loin, qui me garde en vie.

Qu’est-ce que je dis là? Bien sûr, c’est cette lueur qui me fait vivre. C’est Emi qui  me fait vivre.

Je suppose que c’est le temps de faire mes aveux : J’ai perdu Emi. Ça, je l’ai déjà dit. Et c’est assez évident. Mais je crois qu’il serait temps que j’avoue comment je l’ai perdue… Puisque, en fait, c’était mon secret. Le même genre de secret qui a poussé Monalia à tuer… Par contre, cette fois-ci, je prends contrôle de mes souvenirs. Je vais tout dévoiler. Pas une de mes fichues «crises de nostalgie», comme je les appelle toujours…

Donc, à cette époque, j’avais neuf ans. Cela faisait trois ans que je vivais avec le con qui m’a adopté, et Emi. Pour être honnête, ce n’était pas très différent de l’orphelinat. Je passai mes jours avec Emi, et tout autre aspect de ma vie était merdique. Surtout l’école. C’était beaucoup trop facile. Donc, à huit ans, je m’étais décidé de me botter un peu le cul et d’en finir avec mes études. Enfin, les principaux de mes écoles m’ont empêché d’aller au lycée, pensant que j’étais trop jeune. Mais somme toute, je m’étais débarrassé de l’école pour un certain temps. Donc, si on fait un calcul rapide, ça faisait un an que j’étais en train de m’emmerder à la maison. Ça frustrait le faux père. Même à neuf ans, je le voyais. Mais il n’a rien fait. Je ne l’intéressais pas plus que ça. Je suppose qu’il a réalisé que m’adopter était un mauvais choix. Par contre, il semblait raffoler d’Emi, sa «petite fille préférée», et vu qu’Emi aimait ma présence, il me tolérait. Enfin, jusqu’au jour où j’ai perdu Emi. Deux mois auparavant, le bonhomme perd son emploi. Je ne sais pas ce qu’il faisait, mais il ne le faisait plus. Alors, c’est deux mois coincé avec ce con. Moi, la vie me saoulait. Lui, il se saoulait. Littéralement. Pitoyable. Donc, il commence à être plus agressif envers moi. Pas au point de me battre. Enfin, pas encore. Emi, c’est tout le contraire. Il l’aime de plus en plus. Puis, ce jour arrive. Emi revient de l’école. Je suis dans ma chambre, en train de faire du calcul intégral, pour tuer le temps. L’abruti, plus saoul que jamais, s’approche d’Emi. Il veut «jouer» avec elle. Enfin, c’est ce qu’il disait. Je commence à entendre des bruits, des cris. Je cours en bas. Ils sont dans la cuisine. J’essaie de me placer entre les deux, d’empêcher ce pervers de la toucher. Il se concentre sur moi, me crie dessus, me donne la raclée de ma vie. J’étais plein de sang. Alors, pensant que j’étais inconscient, il se retourne vers Emi. Je ne sais même plus ce qu’il veut lui faire. Mais il ne le fera pas. J’avais pris un couteau et, tremblant, je lui saute dessus. Il ne m’avait jamais vu venir. Il tomba. Je l’ai poignardé. 47 fois. 47… Ça faisait longtemps qu’il ne bougeait plus, mais j’avais continué à le poignarder. Ensuite, la police arrive. Il semblerait qu’une voisine l’a appelée après avoir entendus des cris. À leur arrivée, Emi et moi avions déjà abandonné le cadavre. On se regardait, sans trop savoir quoi faire, quoi penser… Ils nous arrêtent, nous questionnent. En bout de ligne, on est relâchés.  Il semblerait qu’être enfant, et plaider l’auto-défense, c’est profitable, niveau juridique. Seul hic? Ils nous séparent. Ils veulent nous remettre dans des orphelinats, mais séparés. Rester ensemble pourrait nuire à notre développement, selon eux. De la pure merde. Avant de partir, je m’excuse auprès d’Emi. Je lui ai échoué. Vous voulez savoir ce qu’elle m’a répondu? «Pourquoi t’excuses-tu? Tu m’as sauvée.» Et elle souriait, en plus. Toujours optimiste, cette fille. Même lors de notre séparation, elle était certaine que nous allions nous revoir. Je pense que c’est pour cette raison que je l’aime. Elle avait toujours un sourire, toujours de l’espoir, tandis que j’étais si pessimiste. Mais notre séparation, ce n’est que le début…

Après cet instant de ma vie, je suis devenu con. Très con. Dès le premier jour de notre séparation, j’étais con. J’ai fui l’orphelinat. Dès le premier jour. Je ne voulais pas revivre cet enfer, surtout sans Emi. Alors, je me retrouve dans une grande ville que je ne connaissais pas. Évidemment, je n’ai pas d’argent. Évidemment, les gens s’en foutent. Pour survivre, je commence à voler. À savoir comment fuir. Je vis ainsi jusqu’à l’âge de treize ans. Puis, je vole le mauvais type. Un yakuza, de ce que j’en sais. J’avais déjà commencé à avoir une réputation, mais grâce à ce mec, ça s’empire. Il m’a attrapé, et, rigolant, ma surnommé «Wild Cat». Un chat sauvage. Petit, agile, tout comme moi. Il continue dans son délire et décide de tailler des «moustaches» sur mon visage avec son couteau. (D’où mes cicatrices…) Par la suite, une idée lui vint à l’esprit. Alors, il m’avait promis tout plein d’argent en échange de mes services. C’était rusé comme offre. D’abord, un enfant, c’est trop influençable. Ensuite, personne ne soupçonnerait un enfant de participer au crime organisé. Donc, comme le pire con que je puisse être, j’accepte. Je rejoins son clan, et je commence à faire des travaux pour lui. Au début, c’était des missions simples. Surtout des vols, évidemment. Mais avec les années, les choses sont devenues plus sérieuses. Je me suis fait tatouer le bras gauche, pour prouver ma loyauté. Puis, les tâches qu’on me donnait devenaient plus brutales. J’en étais rendu à tuer. Et je le faisais bien. À la fin de ma «carrière», j’étais devenu l’assassin personnel du patron. Mais un jour, tout changea. En fait, j’ai tout changé. J’en avais marre, d’être un criminel. Alors, j’ai abattu tout mon clan. Je ne vais pas entrer en détail, c’était trop brutal. Mais somme toute, je me suis retrouvé sur la route, encore…

Et, par un heureux hasard, j’ai pu revoir Emi. En fait, pas par hasard. Elle s’est assurée de me revoir. Tout comme elle l’a promis. Tandis que je traversais ma vie dans le crime, Emi s’était fait adoptée par le futur premier ministre du Japon. Tu parles d’une chance… Ça ressemble plutôt à un atout politique, selon moi… Du genre : «Hé, regardez-moi! Je suis une bonne  personne! J’adopte des orphelines! Maintenant, élisez-moi.» Mais bref. Emi s’était arrangée avec son père pour me retrouver. Et elle me retrouva. Alors, pendant que je vagabondais, la police me retrouva. Et je me suis retrouvé devant le premier ministre du Japon, mais surtout, je me suis retrouvé avec Emi. Alors, encore par l’idée d’Emi, M. le Premier Ministre  eut une proposition à me faire : il allait m’enlever tout dossier judiciaire, mais je devais retourner à l’école. Mais pas n’importe quelle école. Je devais aller à Kibougamine, sous recommandation du Premier Ministre. Cette sacrée Emi. Après autant d’années, elle ne m’avait pas abandonné. Donc, j’acceptai son offre. Pour Emi. Pour recommencer à vivre. J’ai pu parler à Emi, avant de partir. Au début, nous étions mal à l’aise. J’avais tellement changé, et pourtant, j’avais l’impression qu’on s’aimait encore. Mais, rendus adolescents, c’est un peu plus gênant qu’à six ans. Donc, pour terminer notre conversation, Emi me répéta, aussi joyeuse que d’habitude, la même phrase qu’elle me répétait jeune : «C’est un merveilleux monde.» Aussi simple que cela. Mais le fait qu’elle l’ait redit, à ce moment-là, m’a donné espoir. Pas pour moi, évidemment, mais pour Emi. C’est étrange, mais j’ai l’impression que je ne vis que pour elle. Et en voyant qu’elle n’a pas changé, ça m’a rassuré. Après tous ces changements, j’ai toujours une constante dans ma vie. Mais, encore une fois, la vie a tout ruiné…
Donc, je me retrouve ici, couché sur le sol d’un dépotoir sous-terrain. Après toute cette réflexion, je réalise que je ne peux plus rester planté ici. C’est à mon tour de te retrouver, Emi. Et pour faire ça, je dois sortir ici. La bonne chose, c’est que pendant toute cette réflexion, j’ai pu trouver un moyen de sortir. Je suis surpris que je ne l’aie pas réalisé avant maintenant. Alice avait lancé une clé dans  la trappe qui a sauvé ma vie. Ça doit bien être pour une bonne raison, non? C’est probablement cette clé passe-partout que Monokuma s’est fait voler. En tout cas, c’est ma seule chance de sortir d’ici. Donc, je me suis mis à tout fouiller les déchets. C’était puant, c’était long, mais j’ai vécu pire. Alors, après quelques minutes, j’ai enfin retrouvé cette fichue clé. Donc, je m’avançai vers l’énorme porte, et insérai la clé et la tournai. D’abord, aucun son. Ensuite, de petits cliquetis se firent entendre à travers la porte. Enfin, elle s’ouvra. Je continuai mon chemin, et me retrouvais devant une grande échelle, qui se perpétuait à perte de vue. Je me suis décidé de les monter, mais c’était une plus grande tâche que prévue. Pendant ce qui semblait être une éternité, je montais vers l’Académie. Je devais m’y rendre. Je devais résoudre le vrai mystère de cette école. Je me devais de battre Monokuma, cette fois-ci…

Enfin, mon ascension se termina. Je me suis vite rendu compte que je me retrouvais dans la salle de l’incinérateur. Alors, je sortis de la salle, et me dirigeai vers ma rencontre avec Monokuma, avec le destin…
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