-Chapitre I: Archives et miel- [PV Naoto Hiyaru / Shirokuma]

Tout est une question de principe.

Chapitre I : Il était une fois...

Jadis, il y avait une école, un endroit où le désespoir régnait en maître absolu les lieux, mais selon mes archives de robotique, les élèves de l'école ne se souvenaient plus du tout de pourquoi ils étaient là. Vaste question, réponse sans aucun doute, on leur avait effacé la mémoire. Vous savez, quand on a un passé un jour, on le perd le lendemain... Et on en reconstruit un le jour d'après. Ainsi va la vie, mais dans notre histoire certains des gens n'ont pas toute leur tête, certains finissent même par posséder une double personnalité.

Triste destin pour l'esprit humain. Je parcourais les couloirs en songeant à ce que je pensais. Reprenons notre histoire, une école, des élèves qui ne se souviennent de rien et enfin, le directeur de cette bande d'imbéciles... Monokuma, un ours du désespoir, une partie blanche, une partie noire. Suite à de nombreuses aventures sanglantes, les élèves découvrirent qui se cachait sous l'identité de ce monstre dirigeant le jeu...

Naoto Hiyaru, que fait-il là... ? J'interrompais mon récit intérieur pour me tourner vers l'élève qui était dans la cuisine avec moi. J'étais venue ici juste pour me ravitailler en vivres, rien de plus. Dans mes fichiers, le dossier de Naoto apparut dans ma tête. Je l'avais lu et relu nombre de fois... Quelqu'un qui avait succombé au désespoir, juste parce qu'il détestait les humains. Amusant non ?

Quelqu'un d'aussi faible mentalement succombe au désespoir, la voie de la facilité...

« Psychanalyste, Naoto Hiyaru... »

Je prenais un pot de miel dans les étagères en grimpant sur l'étale à fruits puis ensuite sautant pour atteindre mon but, le placard du fond.

« C'est ton troisième Danganronpa n'est-ce pas ? »

J'ouvrais le pot de miel et plongeais une cuillère dedans pour manger ce qu'il détenait, je ne regardais pas l'élève.

« Que ressens-tu... Naoto... ? »

Je le regardais à présent, je paraissais sourire d'un air accueillant, je n'étais qu'une oursonne, je n'avais pas de sourire, même pas j'étais un robot, alors … Qu'importe.

« Qu'est-ce que ça te fait de te retrouver à nouveau dans un jeu comme celui-ci... ? Le dernier jeu, le but ultime... Passionnant, mais s'il n'y avait pas de tels meurtres, ce serait... Mieux je pense, peut-être que nous ne partageons pas le même avis... Je n'aime pas le sang et n'aimerais jamais cela, pour ce qui est de mon confrère ours noir... Je crois qu'il est tout l'inverse de moi. Tant dans l'apparence que dans les sentiments et dans l'esprit... »

Le principe n'est pas qu'une simple vertue.

Another Story : Chapitre I :

Il était une fois... Une âme perdue.

Cette histoire n'était malheureusement point compté de génération en génération. A vrai dire, cette même histoire a véritablement eu lieu quelques mois au paravents. Dans le monde où tous vivons sous un principe d'harmonie, il n'en était rien.
Le monde que nous connaissons n'est plus qu'une relique d'un lointain passé. Le bonheur, tout comme la confiance et l'entraide n'existe plus en ces lieux. La lumière n'existe plus que pour nous brûler les ailes et la nuit pour dévoilez nos terreurs les plus grandes.
La mer s'agrandit pour nous engloutir et le ciel vacille pour nous tomber sur la tête.
L'Homme n'a pas été exempt de ce changement. La cupidité, l'avarice et l'égoïsme sont devenu des modes de vies, tandis que nous réclamons toujours ce que nous ne pouvons désirer. La joie et la gentillesse deviennent une faiblesse où la seule récompense attendu se retrouve être des brimades et autres mots douloureux.
Et pour autant, pour autant qu'il y a de plaintes, nul solution n'est envisagé. Personne ne fait rien et tous pleurent de voir le futur devenir sombre. Cependant, un certain evenement à pu faire naître dans le cœur des Hommes de nouveaux sentiments, tout en bien qu'en mal..

Le DanganRonpa.

"En effet, il s'agit de ma troisième participation."

Je fis mon entrée dans la cuisine de la cafétéria, qui était bondé de monde. Cependant, je n'avais pour l'instant nul envie de me mêlez a eux. Pourquoi donc ? A vrai dire, je ne le sais pas moi même. Mais la tranquillité n'allait point être de mise, un de ses oursons unicolore était présent dans la salle. Je ne puis l'ignorer bien longtemps, ses questions se firent comme des poignard dans ma main. J'avança tranquillement parmi le frigidaire, prenant un verre de lait comme j'ai toujours eu l'habitude d'en boire. Ce fut l'unique boisson dont je pouvais me régaler, hormis l'eau, bien entendu.

"Ce que je ressens.. C'est une question singulière, surtout de la part d'un ours considéré comme mon ennemi."

Je m'installa alors à l'une des chaises présente dans la cuisine, posant ma tasse ainsi que mes coudes sur la table de travail. Je fus... Anormalement calme dans cette situation. Sans pouvoir me l'expliquer.

"La mort et la souffrance sont des choses que je ne souhaite a personne.. C'est ironique venant du tueur du DanganRonpa 2,n'est ce pas ? Ou bien de l'horrible meurtrier, du monstre de foire, de l'idiot sans cœur ou peu importe le nom que l'on puisse me donner..
Ces jeux me laissent.. Un Espoir. Je ne saurais vouloir te l'expliquer, mais je pense que..Les DanganRonpas me permettent de conserver cet infime lueur d'espoir que j'aspire à développer dans ce monde. Tu ne comprend certainement pas ce que je veux dire, et à dire vrai, cela m'importe peu."

Je pris une gorgée de ma boisson avant de doucement soupirer, en voyant par la vitre les autres élèves discuter entre eux.

"J'ai perdu foi en quelques chose de précieux par leurs fautes. Moi, tout comme tant d'autres, avons vécues les vices d'un monde à l'agonie. Et pour autant, nous restons les infidèles, les meurtries et les terroristes. L'apparence et l'esprit sont des choses bien noires.."

Sans âme ni douleur,
Sans rire ni pleurs.

Les larmes coulent sur mes joues,
Je ne saurai dire pourquoi mon regard est flou,
Vos mots m'ont dit à quel point,
Je suis noyée dans le chagrin...

Chapitre I : La mort est une dette que l'on ne peut payer qu'une seule fois...

Je n'ai jamais eu de passé, ou alors je ne m'en souviens pas, ce n'est pas très rassurant de se dire que peut-être je n'ai jamais existé, dire qu'un simple jour, je m'étais relevé du sol sans vraiment comprendre dans quel monde j'avais atterri...

Ce que je ne savais point encore c'est que ce monde est vil et sans retour, que là l'amour n'existe pas, ou plus. Je n'ai malheureusement point eu le droit d'observer les gens s'aimer... Non, en ces temps, ils ne font que de se lancer des pics empoisonnés, ils veulent leur propre mort.

Sans cette lumière pour les guider, ils ne peuvent prospérer. Ce qu'ils ne savent pas c'est qu'en se plongeant ainsi dans leurs songes et problèmes ils finiront par causer leurs pertes. Ils pleurent sans savoir pourquoi, ils mentent pour trouver une raison à leurs autres mensonges. Tout ce que je cherchais ici... C'est un peu de vie. De lumière pour les éclairer sur leurs chemins, mais en essayant de faire le bien, je me suis heurté à un mur.

Ils ne veulent pas être sauvés, ils font ce qu'ils veulent, ils pensent ce qu'ils font et continuent leurs actions. Pourquoi n'acceptent-ils pas mon aide... ? Pourquoi sont-ils aussi renfermés sur eux... ? Chaque histoire mérite d'être écoutée et la mienne ne fait que commencer... J'en ai déjà marre de ces gens d'en bas...

Ils espèrent un autre lendemain, si je veux leur donner ma main pour les guider, ils ne veulent pas du destin que je leur offre. Maintenant voici ma question, y a-t-il quelqu'un qui est différent de ces gens... ?

… … … … …

Je secouais la tête alors et relevais les yeux vers Naoto, il avait dit que j'étais son ennemi, je secouais la tête en désaccord.

« Je ne suis l'ennemi de personne, je suis juste une aide pour les âmes errantes... »

Je le regardais s'asseoir et il me raconta ce que je souhaitais savoir de lui, je voulais découvrir ce qu'il avait sur le cœur, pourquoi n'aimait-il pas le sang vu qu'il avait tué des gens... ? Cette question s'installa dans ma tête, je ne pouvais pas y répondre moi-même, il fallait que je sache ce qui se passait dans celle du psychanalyste.

Une infime dose d'espoir qui le maintient en vie ? J'abaissais mes yeux alors, la lueur de l'espoir brûle toujours en mon « coeur » mais est-ce la même que celle dont parle l'élève en face de moi... ? Ma curiosité était bien trop forte, mais je le laissais parler davantage pour ne pas l'interrompre... Il connaissait ce que les autres pensaient de lui, mais aux vues de la façon dont il parlait, il se fichait complètement du regard des autres posés sur lui... J'avais délaissé ma cuillère un instant avant de replonger dans le pot de miel avec et de déguster ce met...

Je ne répondais pas encore, terminant de manger ce doux liquide que les abeilles confectionnaient pour moi.

« Survivant du deuxième Danganronpa, pourquoi ce jeu te laisse-t-il un pareil espoir ? Tu n’éprouves pas du plaisir à tuer, mais dans un tel jeu, pourquoi … ? Quand j'ai été créé j'ai pu constater que tout ce beau monde était déjà brûlé de l'intérieur par des racines du désespoir déjà profondément encrées dans la terre de misère et je pense qu'il ne faut pas baisser les bras. Oui, comme la lumière et comme les ténèbres, le désespoir et l'espoir ne peuvent pas vivre l'un sans l'autre, voilà pourquoi je trouve cette partie inutile, même si nous vainquons le désespoir l'un d'entre nous va succomber. Voilà, dans chaque être vivant il y a une lueur plus ou moins grande et plus ou moins sombre... Tu n'as pas un mauvais fond... J'en suis persuadée. »

Je repris une cuillère de miel avant de continuer mon récit pour le réconforter, ou du moins pour monter dans son estime.

« Tout le monde commet des fautes un jour ou l'autre, moi aussi j'en commets. Mon esprit se tournerait plus vers l'espoir que vers son rival, mais je n'ai pas à te persuader qu'un côté est plus sûr que l'autre, c'est ton choix. Ta destinée, et je n'ai pas à la changer. J'espère simplement que tu retrouveras ton chemin. »

Je clignais des yeux un court instant avant de sourire...

« En quoi as-tu perdu foi... ? Si … Je peux savoir... Bien entendu... »

Dors quand la nuit est jeune
Que les rêves te transportent loin du mal
Libre de tout danger
Protéger entre mes bras
S'il te plait, vie ta vie pour toi et moi..

Une larme coulante sur ta peau,
Ne puis en rien être plus beau.

Another Story : Chapitre I :

Quand les larmes coulent, le droit chemin se mue dans la confusion.

Une perle du ciel, un mauvais jours de tempête, se retrouva échoué sur une mauvaise herbe. De cette tempête, de nombreuses autres perles vinrent à tomber en déluge, une pluie dilluvienne vint faire son apparition tandis que chacunes de ses goutes crièrent. Oui, elles crièrent.

"Qu'ais-je bien fais pour mérité de choir ?"
"Pourquoi m'a t'on abandonné, Père le Ciel ne désire plus de moi ?"
"Est ce ma faute si j'ai échoué..?"

"Suis-je la cause du malheur de ce monde..?"

Et pourtant, aucunes réponses ne chût, simplement une pluie de tourments et de regrets. Chaques goutes pouvaient trouver un appuie sur lequel se lever, mais elles le savaient tôt ou tard, le poids de leurs existences allaient les mener vers les tréfonds de la terre. Quelles sont leurs destins dans un monde qui ne souhaite pas même leurs venir en aide ?
Le néant. Elles finissent comme nombres d'autres, trainer dans la boue ou enfermer dans une spirale d'amertume. Si ce qui git devant nous est insignifiant au point de ne pas même ressentir de la pitié , nous l'abandonnons en ignorant leurs existences.

Ainsi va le monde, dans sa splendeur et son égoïsme. Tout va ainsi, et tout finira de la sorte. Chaques être est née sur cette planète dans un soucis de joie et de désir de création, cependant, la cupidité vint à rompre ce bonheur pour détruire ce que cette Terre nous confie. Mais ainsi va le Monde et rien ne change. Rien ne peux changer ce qui a été fait. Mais on peux changer ce qui est capable d'arriver.

Mais qui aura le courage de faire ce que personne n'ose faire ?

Les pensées d'une certaine goutte ne cessent de fluctuer dans son esprit, bien que son sens ne soit pas clair. Il pense a tout ce qui vit et tout ce qui est, mais tout ce qui n'est plus également. Il aspire au changement, mais souhaite également de tout son cœur, être guidé par quelqu'un qui aura foi en lui. Cependant, il demeure éternellement seul. Et c'est de cette solitude que les erreurs se créent, jusqu'à causer la même souffrance que ce que le Monde ai pu lui faire.
Les faibles ont toujours pleurés, tandis que les forts ne cessent d'écraser leurs pieds sur nos têtes.

Naoto Hiyaru : Opertum Lacrimis.

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Après m'être évadé quelques instants dans de claires pensées, je me mis a sourire doucement face a cet ourson. Bien que de base, ennemi, je n'en ressentais aucune animosité. Je souris en lui caressant doucement la tête, sans aucunes mauvaises intentions.

"Je plaisantais. Je suis convaincu de vos bonnes intentions,bien que nous ne soyons pas de la même "équipe". C'est dommage."

Cette discussion me poussait quelques peu dans mes retranchements. Exposer ma vie et mon passé à quelqu'un qui, je me doutais, ne me considéré que comme un pion, n'est pas une sage idée. Alors, pourquoi me suis-je exprimé aussi ouvertement ? Et pourquoi mes mots ne cessent de sortir ? Peut-être bien..Que finalement, malgré le "masque" que je ne cesse de porter, je rêve de le briser en mille morceaux. Peut-être bien que les surnoms de meurtriers que l'on me donne me donne envie de crier, ou peut-être simplement que je me fais manipuler comme une marionnette.. Je n'en savais rien. Mais je me devais de stopper là pour le moment. Du moins, c'est ce que je souhaitais faire.

"Tu semble bien informé de la situation..A dire vrai, tu me rappelle une certaine personne que j'ai pu sauvé le temps d'une partie.. Il est vrai que le DanganRonpa est un lieu où mort et chaos ne forment qu'un, mais pour ma part..Il réunit des personnes considéré comme "L'Elite" de notre génération. Certains cœurs sont ainsi corrompu mais d'autres brillent d'une merveilleuse lueur, et ce sont ces lueurs qui me donnent envie de continuer. Dans notre "Monde", celles-ci se sont éteintes depuis bien longtemps, même.." Je me tue pendant un instant avant de reprendre. "Mais je te remercie de croire en moi. Bien que tu te trompe complètement."
J'écouta attentivement ses mots, mon visage s'éclaircissant.

"Des fautes... Certaines ne peuvent être vraiment rétablis, bien que je le désire plus que tout. Malheureusement pour moi, je pense ne rien pouvoir changer de ma situation." Je finis alors mon verre, avant de me lever de ma chaise "Un Despair le restera éternellement, n'est ce pas ?"

Je présenta alors un joli sourire, comme j'ai toujours l'habitude de les faire. Alors que je m'apprêtais a partir, la dernière question de l'animal robotique me donna un petit rire fragile, comme si j'eu conscience de mes faiblesses.

"J'ai perdu foi...En l'humanité.Mais pas en chacun. Je serais ravi de t'en dire plus, Shiro-kuma, mais je vais cesser pour le moment. Peut-être t'en dirais-je d'avantage après le premier meurtre ! En tout cas, je ne compte pas finir mes jours ici..D'ailleurs, que compte-tu faire à partir de maintenant ?"

Quand le soir et toi arrivent tard,
Quand mes yeux se ferment sans te voir...
Sans cet avenir, cette prison où je suis le bagnard,
Plus jamais je ne veux passer près de l'aiguisoir...

Comment puis-je stopper mes larmes ... ?
En mon cœur, cette alarme...
Elle porte mes choix,
Mais je suis bien trop hantée par le passé pour ne penser qu'à toi …

Chapitre I : Un ami, c'est un homme armé contre lequel on combat sans arme.

Comment expliquer la tristesse que j'ai éprouvée en voyant un enfant seul dans la rue, assit, sans bouger, les joues ruisselantes de larmes, les mains tremblantes, rouges, froides par l'air ambiant, je me suis approché de lui prudemment en lui demandant ce qui n'allait pas, il ne me répondait pas, sa voix était bien trop saccadée de pleurs que je ne pouvais savoir ce qu'il voulait dire...

Tout ce que j'entendais c'était des mots étouffés, il essayait en vain de m'expliquer que sa mère était morte dans un accident de voiture, que son père avait sombré dans l'alcool et que sa vie était fichue... Même s'il n'y a pas d'espoir dans ces moments-là, il se tourna vers moi, les yeux rouges et le nez qui coulait, il m'attrapa par les épaules et m'enlaça...

Pourquoi avait-il fait ça... ? Dans un monde où l'amour ne règne pas, où l'avenir est moindre, où la mort plane sur le monde et où les autres ne cherchent qu'à venger leurs futiles actions... Pourquoi un si petit enfant est-il le seul à aimer ceux qui viennent pour lui demander ce qui ne va pas. ? Est-ce trop demandé que plusieurs personnes soient comme lui ?

Ça devrait être l'inverse, les parents qui aident les enfants, mais je ne suis qu'une peluche, pourquoi donc s'amusent-ils et se moquent-ils de nous deux qui nous consolons ? Pourquoi se jouent-ils de nos ententes ? Pourquoi sont-ils si froids ? Ont-ils perdu leur cœur ?

Tant de questions que je me posais en tant que simple robot, je ne pourrais jamais éprouver d'affection pour quelqu'un, pourtant... Je suis certaine que j'en ai... Des sentiments, même si mon concepteur n'a pas prévu ça... Je veux comprendre ce qu'ils ont fait, ce qu'ils ont vécu pour qu'ils soient ainsi...

Je quittais ce jeune garçon avec un brin de tristesse dans les yeux, je le voyais qui me souriait aux portes d'un orphelinat, me disant au revoir... La pluie tombait, j'étais seule, sous cette pluie froide, humide et glaçante... Je suis un robot, mais je sentais bien que j'avais froid...

Je ne sais pas vraiment comment expliquer ce que j'ai ressenti quand j'ai pensé à tout ceci, ma vie, ma mort, mon avenir, mon passé... Se dire qu'un jour peut-être vous retournerez à la terre, et à jamais, tout le monde oubliera votre existence, vous n'étiez qu'un tas de ferraille sans plus, rien de plus qu'une peluche sans importance, un simple... Jouet, un pantin articulé... Une vie, un corps vide.

Juste... Un souvenir, plus personne ne portera son attention sur vous, ce monde sombrera dans les ténèbres infinies et continuera de s'enfoncer dans l’abîme mystérieux qu'est l'ombre.

… … … …

Je tournais les yeux vers Naoto, sans rien dire, écoutant tout ce qu'il avait à dire, oui en effet je savais des choses que lui ignore encore. Les étoiles qui brillent reflètent les cœurs des gens de l'espoir et les grains de sable représentent à eux seuls le désespoir enfouit dans leur cœur, qu'importe le nombre, ils sont innombrables et personne ne pourra changer le sable ou les étoiles... J'étais pourtant certaine qu'il avait un bon fond... Ou alors c'est qu'il le cache merveilleusement bien et dans ce cas, je le félicite...

Il ria d'un rire qui frappa mon esprit, ce même rire que j'avais entendu avant, de cet enfant... Un rire fragile, limite forcé et gêné, triste.

Je l'écoutais sans rien dire, j'avais une boule dans la gorge, je déglutis difficilement en regardant l'humain qui se tenait devant moi... Je n'arrivais pas tout de suite à lui répondre sincèrement, je déposais le pot de miel à côté de moi...

« Mon but est d'empêcher une nouvelle mascarade, un nouveau carnage, comme tu l'as dit... Les lumières dans le cœur des autres ne méritent pas d'être éteintes, si elles te permettent de vivre, j'espère qu'il en restera suffisamment pour que tu ne perdes pas du regard ton chemin... Je serais ravie de pouvoir te reparler après le prochain... »

Je marquais une pause assez longue avant de poursuivre.

« Meurtre, même si … J'aimerais qu'il n'y en ait pas. Et contrairement à ce que tu penses, tout le monde peut changer, l'avenir change constamment avec les choix que nous prenons, les étoiles brillent, il y en a qui apparaissent, d'autres qui disparaissent. L'espoir est pareil à elles. Il suffit de devenir une de ces étoiles pour enfin retrouver confiance... »

Je déglutis un peu avant de relever la tête vers Naoto.

« C'est ton choix d'en devenir une ou bien de rester sur terre et de voir les autres peuples s'entre déchirer... Le désespoir est la voix de la facilité et un méandre d'incompréhensions total... Je sais que je ne pourrais pas te persuader de garder l'espoir, si tu en as encore... Mais j'espère simplement que tu trouveras ta propre étoile, la personne qui te fera prendre conscience que la lumière est douloureuse que lorsqu'on s'y confronte. »

Je fermais les yeux.

« À toi de choisir, j'espère que nous nous reverrons, Naoto. »

Naoto gagne 1 Hope Fragment.

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» Nous allons détendre Sire Hiyaru !! (pv Anna, Mélissa, Naoto)
» Shirokuma / Monomi: Administratrice
» Agression de Naoto