Un p'tit film ~ [PV Jimmy - César]

I need your blood ! ~

César !

Je flânais dans le 3e quartier. Memory Island. On nous avait enlevé notre mémoire , pas vrai ? Je ne suis pas sur si je préférerais le savoir , ou non. Qui sait ce qui a pu se passer. Bah , pas de choses tellement dommageable , mais bon ... Je pourrais les retrouver en allant dans cette salle du souvenir ... Pff , je ferais mieux de ne pas trop m'en soucier en fait ! Pour l'instant , je devais juste tenir ma promesse ! J'alla donc dans le cinéma. Un guichet , plusieurs salles... Devais je vraiment l'attendre , lui et son ami , dont je me doute est Naoto. Ils étaient ensembles durant la motivation , j'imagine qu'ils s'entendent bien maintenant. Hum ... Ça fais cinq ou six minutes que je suis ici. Je pourrais juste lui laisser un mot lui indiquant dans quelle pièce je suis ! Je vais faire ça , tiens ! Alors, une feuille par-ci , le stylo du guichet et une punaise ... Voilà , il y en a une sur le guichet ! Alors , voyons ...

"Coucou César !
Non , je n'ai pas oublié notre rendez-vous !
Enfin , je m'ennuyais un peu en vous attendant toi et ton ami
Si tu me cherches , je suis dans la salle n°3
J'espère que tu viendras et me trouveras !
° °
VV !"

Après avoir accroché cette note au mur près du guichet , j'alla dans cette salle 3. Je m'installa près de la porte de sortie , à peu près au milieu de la rangée. Je me mis à l'aise , utilisant ma veste comme une couverture. Quelques pubs passaient , une qui parlait d'un film où une fille avait été tuée dans un accident de la route , et elle a décidé de se venger en tuant tout ceux qui en sont directement ou indirectement responsable. Couteau dans l'oeil , la tête dans une friteuse , une fuite de gaz ... Je commença à rire. Un rire sadique. Jusqu'à ce que ce César soit là , je vais être naturel. Je m'excitais de ce sadisme ! Le sang ... J'ai juste envie , quand César arrivera de me jeter sur lui et lui sucer le sang tout en le mangeant ! Je me demande quel goût il a ... Et son pote ... , il me servira de dessert !Je mangerais ses orbites et le mutilerais ! Ahahahahahahahaha ! Je prendrais sa langue et ça me fera un petit souvenir , ehehe ... J'espère que dès le premier meurtre , j'arriverais à les faire sombrer , cette bande de fils de putain et de cons. Il y a quelques exceptions notables, mais sans plus. Après tout , manger tendrement son ami n'est t-il pas une preuve d'affection ? Le tuer moi-même pour être sûr que personne ne lui fera de mal à par moi. Faudra que je la fasse à quelqu'un un jour , ce sera marrant. Attends ! Des bruits de pas , des voix ... Il arrive ! Putain de merde ! Ssssss ... Détends toi ... Voilà , calme et serein. Petit coucou de la main ! Mmmh , j'aurais tellement aimé le manger , mais je crois que je lui avais promis de pas le faire ici ... Voyons comment ça va se passer ...

"Hey ! César ! Tu es donc bel et bien venu ! Ça me fait vraiment plaisir ! Viens vite , je crois que le film va commencer !

César se souvint de la promesse de Jimmy et accourra au cinéma le plus vite possible...

Une nouvelle première pour le jeune bibliothécaire... Excepté les problèmes de régulations de l'école, en particulier l'axe des meurtres, et l'étrange et terrifiant Kurokuma, l'école lui était bénéfique, car riche en nouveautés... Explorer le cinéma, puis aller y voir un film était tout nouveau pour lui. D'ailleurs, il était aussi excité que nerveux: connaissant Jimmy, et surtout qu'il le craignait quelque peu, il s'attendait à ce qu'il le fasse voir un film qui lui plaît, et ses goûts peuvent être aussi gentils que tout simplement morbides. Il ne fallait cependant pas s'inquiéter pour cela: S'il a trop peur, il a ses camarades...
Il entra lentement dans le cinéma, ouvrant la porte comme si quelque chose allait se jeter sur lui. Il se souvient avoir lu cela dans un résumé écrit de jeu vidéo, mais non pas le nom du jeu vidéo... Tant pis, il devait tenir sa promesse. Il ferma la porte derrière lui, en étant sûr que son camarade va bientôt arriver. Il se dirigea vers le comptoir pour voir la note qui a été déposée dessus. Jimmy était en salle 3. Au moins, il était là, c'est l'essentiel... Il jeta un œil dans la salle, pour y voir la publicité pour un film d'horreur. Au contact des images, pourtant peu suggestives, il pâlit instantanément. En plus de l'effet de ces images, il se demandait comment des gens pouvaient-ils rire de la mort comme cela? Même les histoires morbides de Poe semblaient enfantins en un instant...
Il prit alors une profonde respiration, afin de se calmer. Le rire de Jimmy le faisait frissonner, mais cela devait représenter le plaisir que les jeunes prenaient en regardant un "film d'horreur". Il poussa la porte lentement, entrant en faisant peu de bruit. Jimmy l'avait repéré, et il s'en sentait gêné...

-Ah, Jimmy.... Bonjour... Je vois que tu apprécie les publicités pour les films... Eheh... J'arrive...

Il s'installa à coté du boxeur, toujours pâle...

-Sinon... quel film as-tu choisi?

Un bon petit film d'horreur ! ~

Zombiiiiiies !

César ! Bah , il semblait un peu pâle , mais il l'est toujours donc au pire c'est normal ! Oh oui , approche toi bébé ... Juste à côté de moi ? Est ce une proposition pour que je t'embrasse ? Je me réjouis de t'avoir à côté de moi , toi et tes tripes ! Hmm ... Je ferais mieux de faire attention à mes pulsions ou il pourrait se retrouver dévoré tendrement par moi.

Enfin , il me demanda quel film j'avais choisi. Je ne suis pas sûr , vu que je n'ais pas trop fais attention , mais je crois que c'est un bon film de zombie , avare de chair et de sang. On a un gros point commun ! Sauf que moi , je ne suis pas aussi violent avec mes victimes. Alors qu'il me regardait attendant la réponse , je posa ma main sur la sienne et rapprocha ma tête de la sienne pour lui dire , un air un peu sadique et sombre :

"Un bon vieux film d'horreur. Des zombies ! Ils vont bouffer tout le monde ! Tu n'as pas peur quand même , Léchouille-chan ? Ehehehe..."

Là , je me rassis correctement , lâchant ta main et éloignant mon visage du tiens. Le film commença alors. Le film commença sur une plage , où une jeune fille brune se baignait. Alors que personne ne faisait vraiment attention , car elle était assez loin du rivage , et qu'il faisait très beau , elle nageait avec son petit-ami , et pendant qu'ils s'embrassèrent quelque chose attrapa la jambe de la fille. Elle commence à paniquer puis crie de douleur , la chose venant de lui arracher le pied. Elle essaya de rester à la surface , alors que son petit-copain l'abandonna et nagea vers la rive , et se fit attraper par la tête par une main ensanglantée sous l'eau ; tandis que le petit-copain se fit aussi attraper par des mains et fut broyer , ne laissant que du sang et des organes. Là , le titre apparu ! "Zombie World !" suivi d'un petit générique présentant les acteurs.
J'en profita pour me tourner vers César , et lui dit , un sourire aux lèvres :

"C'est amusant tu ne trouves pas ?"

Au moment au Jimmy a annoncé la couleur en parlant d'un film de zombies, César savait pertinemment que la journée allait être quelque peu plus difficile qu'il ne le pensait au tout départ...

Jimmy lui avait saisi la main et s'était approché de son visage pour annoncer qu'ils allaient regarder un film d'horreur. En particulier sur le thème de l'apocalypse zombie, thème saturé ces dernières années. César n'avait pas encore peur, mais au fond de lui, il maudissait le sphère cinématographique pour avoir transformé la tradition du zombi vaudou en bête de foire, ressuscité d'entre les morts. L'espace d'un instant, il se rappela de Naoya, soit-disant lui aussi toujours vivant, mais le cas ne l'intéressait pas pour l'instant.

-... Je ne saurais pas le dire, étant donné que c'est une première pour moi d'aller au cinéma... Mais le choix du film te ressemble parfaitement...

C'est à ce moment-là que les lumières s'éteignirent et que le film s'ouvrit sur une scène d'introduction moins banale que la majorité des films sur le sujet de cette apocalypse d'outre-tombe. En effet, il se souvient avoir lu des dizaines de scripts commençant en ville ou en campagne, mais aucun à la mer. La scène d'introduction se déroulait à une bonne distance du rivage. Le réalisateur cherchait-il à représenter le fossé qui séparait la vie et la mort, que ces monstres vont franchir dans quelques instants? Il savait qu'il allaient venir, mais son estomac se nouait en lui, comme lors de ses mauvais pressentiments... il y avait un couple qui se baignait. Bien sûr, on avait le stéréotype des acteurs et actrices dit "sexy" pour ces rôles. Il s'ennuyait un peu jusqu'au moment où la demoiselle se fit saisir par la jambe. il sursauta quelque peu à ce moment-là. Il savait ce qui allait arriver, mais il avait tout de même... peur. Il pâlit d'un seul coup. Il tourna sa tête vers Jimmy, qui semblait apprécier le spectacle sanglant qui se déroulait devant ses yeux. Ce dernier lui demanda s'il appréciait. La pâleur grandissante sur son visage aurait dû lui dire la réponse, se disait-il.

-Euh... Eh bien... Je pense que je ne comprends pas ma génération désormais... Car, pour moi, ceci n'a rien... d'amusant...

J'adore les films d'horreur !

Détends toi , César ~

Buhuhu , César , tu es ennuyeux... Pourquoi ne veux tu pas t'amuser , maintenant que tu en as l'occasion ? Enfin , je te pardonne , parce que tu es trop mignon avec ce visage tout pâle , c'est trop mignon. J'avais juste envie de te prendre , te serrer contre moi et te garder comme un petit frère , ou plutôt comme un animal de compagnie ou une peluche. Mais je ne veux pas que tu sois mal à l'aise ici. Un souci de génération ? Non , je ne pense pas , je suis juste étrange je le sais. Tu semblais mal à l'aise alors ... Je pris alors ta main dans la mienne sur l'accoudoir , et je rapprocha ma tête de la tienne , au point que ma joue soit contre la tienne et je te dis à l'oreille d'une voix douce et enjôleuse.

" Eh , César ... Ne reste pas coincé comme ça , s'il te plait... Je t'ai invité pour qu'on passe un bon moment , pour qu'on s'amuse ... C'est ta première fois au cinéma , profites en... S'il te plait , César. Fais le pour moi. Nous sommes amis , non ?"

Je me remis à nouveau à ma place , correctement , mais garda ta main serré contre la mienne. Un sentiment de réconfort devait s'en dégager. Je voyais que tu avais peur et je voulais te réconforter , bien que je doute que ça change quelque chose que de te serrer la main. Et là , le film commença vraiment !

L'histoire se déroulait à New York , avec comme personnages principaux Beth , une jeune fille blonde aux cheveux d'or et son frère , un beau brun qui se prénommait Arthur. Les deux étaient allés dans un spa , mais aucune personne n'était venue s'occuper d'eux. En regardant dehors , ils remarquèrent que des gens mangeait les autres , des cris , des enfants qui courent , des policiers qui tiraient partout ... Et soudain , trois femmes , en tenue de travail pour le spa entrèrent dans la pièce et se jetèrent sur Arthur , qui était le plus proche. Elles lui avaient sortit les intestins , mangé la joue , et autre chose horribles et dégoûtante , avant que Beth ne s'enfuit. Elle courut comme les autres en criant comme une idiote et voyant les autres se faire dévorer , et entra alors dans un magasin de mode , où elle s'enferma avec d'autres personnes. Puis s'ensuit une discussion entre les personnages coincés. J'en profita donc pour poser légèrement ma tête sur ton coude et te demanda faiblement si tu allais bien.

César pensait qu'il n'arriverait pas à se détendre avec un tel film, mais, pour Jimmy, il devait essayer de se ressaisir, afin d'être en bon termes...

Pour la première fois qu'il va au cinéma, il est tombé sur un film d'horreur. On ne pouvait pas dire qu'il était chanceux... Il aurait préféré un film qui le détende, mais le thème omniprésent de la mort dans ce genre de films n'aidait en rien à détendre son esprit agité... Jimmy posa sa main sur celle de César et mettait en contact leurs visages. Un frisson parcourut le bibliothécaire. Le jeune boxeur le suppliait presque de se détendre, sortant quelques bons arguments... Il ne pouvait qu'acquiescer...

-J-Jimmy, je... Je ne promets rien, mais j'essayerais... Le problème étant... que jamais, au grand jamais, je n'ai pris le temps de... m'amuser...

Il garda sa main contre celle de César, probablement dans un objectif de réconfort. Bonne initiative. Au fond, derrière l'apparent sourire maquillé, il a un cœur plus gros qu'il ne se l'imaginait... C'est ça, être amis? Quel étrange sensation, en aucun point égale à celle qu'il l'attache au monde extérieur, mais toujours bénéfique... Mais le film commençait, et, comme le craignait le bibliothécaire, le film allait probablement aller de plus en plus dans le gore intense... Cette fois, l'intrigue se déplace à New York, avec, une nouvelle fois, le même ennuyeux stéréotype. Comment Hollywood a-t-il tant déteint sur les films actuels? Il se doutait encore de ce qui allait se passer, mais il resta choqué, effrayé par ceci: comme il le présageait, les hordes devenaient toujours plus nombreuses et violentes, n'hésitant pas à démonter le corps humain à grands coups de mâchoire, les giclées de sang en plus. Il pâlissait davantage encore et serra la main de Jimmy fort, peut-être trop. Quand ce dernier posa sa tête sur son coude pour lui demander s'il allait bien, la pression retombait quelque peu, sans pour autant disparaître... I ne dit rien, mais hocha la tête en un signe approbatif.

Je ne me contrôle plus ? ...

.... César ?

Je me sentais mieux maintenant. César avait l'air un peu plus heureux, plus calme, ou tout simplement essayait de s'amuser. Et à côté, je pouvais jouir de l'atrocité de ce film. Je me sentais ... heureux ? Était ce comme cela qu'on appelait ce sentiment ? En fait, je ne suis pas sur de savoir, n'ayant presque jamais senti cela. Un fin sourire de satisfaction se dessina sur mon visage tandis que j'appréciais ce moment. César... Sommes nous vraiment amis ? Mon diable, c'est vraiment étrange venant de ma part ! Est ce possible que des gens arrivent à me faire changer, comme ça ? Comment ais-je pu passer du stade de gros connard sans sentiments, à quelqu'un de... doux et affectueux qui se soucie des autres ? C'est impossible ... Je commence moi aussi à serrer un peu plus fort César, mais finalement je ferma mes yeux et resta reposé sur lui. Je ne savais pas ce que je devais faire. Je ne voulais pas lui faire de mal, ou gâcher ce moment... Je réfléchissais... Bien que je l'aimais beaucoup, je ne veux pas l'embrasser, car ça le gênerais trop. Le câliner ? Je l'aurais peut-être fait s'il n'y avait pas les accoudoirs.

En fait, avant même que je m'en rende compte j'étais en train de lui lécher la joue délicatement et et j'étais sur lui, mes pieds étaient sur les sièges des deux côtés et je bloquais ses mains avec les miennes. D'un coup, je devins tout gêné et rougissais. Je ne bougeais plus, ma tête encore contre sa joue. Comment ais-je finis par faire ça ? Serais-je somnambule ? Ou bien, j'ai juste fais ça ... comme ça ? J'éloigna rapidement mon visage du sien un air de honte et de culpabilité sur le visage.

Je tomba en arrière sur le sol, et je me mis dos à César ...En tout cas, j'espère qu'il en m'en voudra pas ... Imbécile ! J'enrageais. Je commença alors à me frapper moi-même, cinq ... six ... sept. Pourquoi je dois toujours détruire tout ce que je crée ? Neuf ... Dix ... Onze... Du sang coulait un peu de ma bouche, mélangé à des larmes. C'est fini maintenant ... De toutes façons, je ne peux plus changer le passé. J'étais là, sur mes quatres membres à regarder le sol, les larmes aux yeux.

"E- excuse moi César... Je ne sais pas pourquoi j'ai fais ça ...*snif* Je suis vraiment désolé. ... Je gâche toujours tout a- alors ...Je n'arrivais pas à finir ma phrase...

César profitait un peu de ce moment de détente, mais la séance n'était pas de tout repos, et pas dans le sens qu'il avait prévu...

Il semblait bien que les deux garçons étaient bel et bien amis. C'est... intéressant. César se souvint alors à quel point, à son arrivée, à quel point semblait-il suspicieux. Mais il semblerait qu'il n'a juste pas connu de relation sociale, comme lui en fait. Hormis leur situation générale, leur vie est tout à fait comparable... Le boxeur se serra contre le bibliothécaire assez fort. A-t-il peut qu'il parte? Cette idée est malheureusement vraie. Après ce jeu, ils ne vont probablement plus se revoir... Il faudrait qu'il lui propose d'écrire des lettres de temps en temps, afin de ne pas perdre contact. Jimmy se repose sur César désormais, autant physiquement que moralement... A moins qu'il ne se repose également sur quelqu'un d'autre. Peut-être Charlie Anderson? Cela serait logique, étant donné qu'ils sont souvent vu ensemble... Ils seraient mignons ensemble, mine de rien. Cette pensée l'égayait un peu.
Mais, au même moment, dans sa réflexion, le boxeur se mit à lécher le bibliothécaire et à se saisir de ses mains, le paralysant presque. Après tout, il ne pouvait pas lutter contre un combattant. Il pâlissait davantage encore, à croire que son corps pourrait devenir translucide, comme le verre. Jimmy aussi nota la situation embarrassante dans laquelle il s'est embourbé... Il se détacha assez furtivement, puis commença à se frapper...
Un coup, deux coups, trois coups... Le boxeur se frappait violemment, tant que César voyait son sang couler. Il aurait voulu pouvoir l’arrêter, mais ses compétences physiques sont... ridicules, minables, et tant d'autres adjectifs péjoratifs... Il s'est arrêté et a présenté des excuses plates, honnêtes... Mais il ne doit pas s'en vouloir pour cela...

-J-Jimmy... Tu n'as pas besoin de t'excuser... Je ne suis pas le genre de personne... qui dénigre une personne par rapport à son comportement... Si tu as besoin de faire cela... pour me reconnaître en ami... Cela ne me dérange pas...

Son visage se teint sensiblement en rouge, signe de pure timidité. Il prit un mouchoir de sa poche et le mit sous le nez du boxeur, afin d'arrêter son saignement. Il ne pouvait pas laisser un camarade dans la détresse...

Tu es un gars super, César !

Ensemble ...

Tandis que ma vision se troublait à cause des larmes, et que mon sang coulait sur le sol, il s'avança vers moi. César s'avança vers moi. Il me mit le mouchoir sous le nez pour qu'il arrête de saigner. C'est étrange. Nous nous connaissons peu, je viens de faire une énorme erreur et pourtant.. il est toujours là. Notre amitié est donc réelle ? Il semblerait bien que oui ... Quel sentiment et quelle situation étrange. César, Ryx, Charlie ... Je crois que ... je les aimes bien. Et pas que eux. Tout ceux en vie pour le moment sont sympathiques pour moi. Pourquoi n'ais je pas pu sentir de pareilles émotions plus tôt ? Peut-être que je ne serais pas devenu ce monstre cannibale avide de sang ...

Mais revenons en à notre situation. Toujours les larmes aux yeux je pris le mouchoir, et écouta César. Comme quoi je n'avais pas à m'excuser, qu'il ne jugeait pas par rapport aux gestes que les autres faisaient pour prouver leur amitiés ou autres. Je souleva finalement la tête et le regarda, un fin sourire de joie sur mon visage. César était un peu rouge. Ca me faisait plaisir de le voir comme ça. Finalement, cette fois-ci conscient de ce que je faisais, je pris César dans mes bras et je lui dit d'une voix heureuse mais un peu tremblante.

"Merci ... César, tu es ... Superbe. Je ne sais pas comment mieux dire ça, mais tu as un coeur en or. Merci, merci, merci ! Je ne peux pas tout t'expliquer ici, mais sache que je te remercie vraiment et sincèrement ! ... Si on s'en sort, je resterais avec toi. Personne d'autre ne m'attend dehors ... Charlie pourrait aussi venir et on serait un formidable trio, j'en suis sûr !"

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