Show me who you are ! [Ichiyo,Huan,Aito,Kairi.]

Dans quoi suis-je encore tombé.. Des meurtres ? Des Îles ? Un ours aussi bizarre que ces gens puants ? Mais enfin, soyons réaliste un instant ! Certes, l'invitation à la Kibougamine, la voie vers la richesse et le succès... C'est sûr que comme attrape-nigaud, on peux pas faire mieux ! Mais sérieusement, pourquoi se retrouver ici..? Encore, l'idée de devoir tuer des incapables ne me répugne pas tant que ça, je pouvais le faire tant de fois déjà dans mon quotidien ! Mais les organisateurs de ce jeu, cette gamine et ce sac à puce.. N'aurait-il pas pu choisir un lieu à ma prestance , avec le luxe et le confort adéquat ? Noooon, à la place, je me retrouve dans un patelin paumé avec des forêts à volonté !


Je pris rapidement la responsabilité de quitter les autres élèves, avec qui je n'avais pas dit un seul mot. A quoi bon, même sans toute cette histoire de jeu idiot, je suis là de principe, pour m'enrichir et gagner en renommé. Obtenir mon diplôme et améliorer mes capacités déjà, exceptionnelles. Ah, et peut-être trouvé quelques fan au passage, ça peut toujours servir. Mais j'admet avoir quelques peurs quand à la suite des évènements. Pas peur de mourir, non , mais peur que ses idiots ne se sentent plus ! Enfin, ils comprendront bien vite la situation. Qu'ils soient à la merci de la mort, ou bien simple spectateur, ils comprendront vite fait qu'ils ne sont pas là pour la plaisanterie.. Egalement, il faudrait que je pense à me faire des camarades, ils peuvent toujours servir.. Enfin'.


C'est ainsi que silencieusement, je quitta les autres lycéens pour rechercher un coin plus tranquille, où me détendre. J'entama ma marche, une longue marche pleines de plaintes sur cette nature puante et ses chemins glissant... M'enfin, je suis un gars de la ville, pas un campagnard à la *** !
Après quelques instants, j'arrivais finalement à un chalet. Assez convenable, mine de rien, et plutôt chatoyant. Et personne à l'horizon. Sans attendre bien longtemps, je fis un rapide tour du propriétaire avant de finalement, me dévêtir de ma blouse. Je passa ma main dans ma chevelure, relaxant mon corps dans l'un des nombreux fauteuils présent. Je me relaxais à ma manière, tandis qu'un sourire vint siéger sur mon visage d'ange. Finalement, cette situation n'était pas si mal : Une île presque déserte, pas de petite-sœur à l'horizon, des alliés d'infortune.. Qui sait, je pourrais bien finir ma vie ici ?
Avant de faire quoi que ce soit, je jeta alors un œil à mon nouveau joujou, mon Electro-ID. Cette technologie était assez intéressante, mine de rien.. Très franchement, cette période s'annonce vraiment intéressante !

Je pouvais enfin apprécier le silence et la tranquillité, et ainsi faire le vide sur la situation actuelle. Outre ces meurtres et probablement, ses futurs alliances, ces "Elites" semblaient aussi commun que n'importe quel autre. J'admet ne pas m'être réellement intéressé à la liste des élèves inscrit, à l'exception de deux Titres qui m'intéresserai assez, je dois dire. Il me semble qu'il y avait.. Une parfumeuse et une avec un don aux oreilles, non ? Ah, également, l'astrologue semblait intéressante. Je dois bien admettre que même si je n'apprécie pas vraiment les personnes faisant étalages de leurs vies ou bien de leurs caractères, j'apprécie particulièrement les personnes aux physiques avantageux. Ceux qui possèdent un sens plus développé que les autres. Nous avons ainsi l'odorat et l'ouïe.. Haha, et peut-être étais-je considéré comme le touché ? Sans aucun doute !

Alors que je pensais assez éloigné de toute forme de vie, j'entendis certains bruits de pas se former devant la porte de la Cabane. Un élève surement. Et bien que je n'étais pas dans les meilleurs des positions de défense, je décida de ne pas bouger d'un iota. La flemme. La surestime de moi-même. Ou peut-être bien l'idiotie d'intenter un meurtre aussi rapidement alors que leurs arrivés en ces lieux fut brève.. Un instant. Et si, au contraire..?
Nos "professeurs" nous ont expliqué la condition pour réussir à obtenir notre diplôme. Tuer un autre élève sans que personne ne le remarque. Ici, il n'y avait personne d'autres, et également, plusieurs fenêtres furent a disposition pour créer une sortie efficace en peu de temps, c'était surement l'occasion rêvé !
Je m'asseyait alors en meilleure position sur ma chaise, croisant les jambes, en attendant ma prétendue future-victime. Une femme assez grande arriva alors, paru de lunette et d'une magnifique chevelure couleurs violette. Ainsi qu'un masque chirurgical. Souffrait-elle d'un quelquonque vice ? Dans les faits, je n'en avait-rien a faire.. Mais si je suis ici, c'est avant-tout pour faire mes capacités. Si je me dois d'étudier le corps humain, autant en profiter lorsqu'ils sont vivant.. Avant qu'ils ne meurent tous.


Je m'avança alors vers, sans-même lui donner ne serait-ce, une once d'information sur mon identité.. En même temps, qui pouvait simplement ignorer mon identité ? Je suis mondialement connu, et fais la une de certains magasines grâce à mes talents ! Et comment croyez-vous que Kim Kardashian à une paire de mamelons aussi séduisant, huh ? Et ouais, j'en ai vu des stars.. M'enfin, là n'est pas notre sujet.
Je m'approcha ainsi de la demoiselle, tâtant sa gorge pour commencer. Puis , sa poitrine. Sa respiration semblait normale; et ne semblait pas diagnostiquer un problème de dysfonctionnement des poumons. Je releva un peu plus la tête pour aller observer ses narines, qui semblait plus larges que la normale.. Sans aucun doutes, difficulté respiration par les voies nasales, causé par une inspiration extérieur trop importante. En soit, un odorat sur-développé, pouvant mettre en péril ses poumons si elle demeure au contact d'une senteur trop forte. Et le pire ? C'est que sur une île crade comme celle-ci, entouré par la mer et les vents salés, elle risque de bien en partir ! Pauvre chose, vraiment ~

Aito cherchait surtout à s'éloigner du groupe avec lequel il serait un jour ou l'autre obligé de parler, alors il se dirigea sur l'île de la cabane, mais il ne s'attendait pas à ce que son repos soit coupé court par un duo de personnes qu'il ne voulait pas voir.

Pour lui, tout le monde était ennuyeux, y compris ce Levis, qui croit obstinément qu'avoir des amis le protégera de quoi que ce soit. il sera le premier à cracher sur son cadavre s'il finit par mourir, ça lui apprendra l'humilité. Les tentes étaient on ne peut plus banal, mais elles lui permettront de pouvoir profiter des lueurs de la nuit. Au moins, le camping sauvage de la pseudo-académie avait un avantage. Ce qui l'excitait, cependant, c'est la règle du diplôme: tuer pour pouvoir l'obtenir, et mourir si on finit par échouer. Quel plaisir ce serait de tuer quelqu'un, de voir son sang gicler, et de leurrer tout le monde sournoisement! Il s'écartait de sa ligne de conduite par cette pensée glauque mais, après tout, l'être humain ne se fait pas la guerre pour quelques kilomètres carrés de terres stérilisés par les combats? Et puis, la règle est conforme à ce qui se passe dans le monde: pour espérer gagner, il faut évincer de la course une autre personne. S'il voulait rire, il en serait mort à l'heure qui est.
L'île de la cabane en bois avait l'ambiance d'une île commune, où tout le monde viendrait manger. Quel ennui de devoir faire cela. Il sentait venir les pseudo-activités de camp de vacances de seconde zone, comme la cuisine. En gros, il sent venir la grosse possibilité d'empoisonnement général. Génial. La cabane avait un certain charme rudimentaire des chalets suisses, comme celui qu'il a réquisitionné pour le piratage d'une grande banque frauduleuse, mais le fait qu'il devra partager le confort du lieu avec d'autres personnes le rendait malade. Il pensait s'asseoir sur le fauteuil et réfléchir à la situation actuelle, mais il entendit deux personnes discuter. On dirait que dans ce lieu maudit, il ne pourra pas prendre la moindre minute de repos seul en journée. C'était bien sa veine. Tout ce qu'il espérait, c'était que les deux guignols ne le remarque pas, mais bon, il reconnut la parfumeuse, et passer inaperçu avec elle était comme pirater le Pentagone avec un pauvre téléphone portable.

De par sa réaction, on pouvait aisément voir qu'elle était peu rassuré ou quelque peu stressé. Mais comment lui en vouloir ? Être ainsi toucher par une personne aussi célèbre et exceptionnelle que moi pouvait aisément rendre confus n'importe quelle femme..Ou bien , n'importe qu'elle homme ! Cependant, je dois bien avouer que quelque chose me déplaisait chez elle. Sa timidité sans-doute, son insignifiance particulière qui fait d'elle une des nombreuses victimes de ce monde. Dans un sens, elle me rappelait vaguement une certaine petite peste que j'aurais souhaité voir à mes cotés dans ce Jeu. Oui, j'aurais vraiment souhaité la voir à mes cotés, Est-ce un crime ?


Sa chétivité semblait exaspérante, mais en même temps, plutôt utile. J'eu la chance de recevoir lors de ma conception, un visage exceptionnellement beau, comme un ange. J'allais ici en profiter. Je rehaussa alors les épaules, bombant fièrement mon torse, avant de faire un mimique souriant.


Mes paroles trahissait véritablement mon visage, mais malheureusement, il en a toujours été ainsi. Les mots ne sont que des mots, des choses sans importances. Je m'exprime ainsi comme je le désire car rien ne compte plus que son estime et ses désirs. Le corps, à son contraire, parle beaucoup plus que n'importe quoi d'autres. Le langage du corps est un art magnifique.. Surtout lorsque celui-ci s'unit avec...Bref'.
Après ces minutieuses inspections, je tourna le dos à la demoiselle pour finalement, commencer à fouiller la pièce dans laquelle nous nous trouvions. Elle était belle, mine de rien. Une cuisine classique, des toilettes mixtes..Et peut-être bien, des BAINS mixtes ? Non, il fallait trouver des choses plus intéressante. Indices, nourritures..Et plus important, de quoi se défendre.

Je vis alors un nouvel individu faire son entrée dans la demeure boisée. Air dédaigneux, silencieux au limite de la provocation.. M'enfin, je le connais bien ce gus là, du moins, j'en ai eu des échos. "SkullHead" ou quelque chose dans le genre.. Je n'aurais probablement jamais su son identité si Interpol n'avait pas clamer son identité au grand jour. Alors comme ça, on a un pirater informatique avec nous ? Diablement intéressant. Je l'analysa également de loin, de son physique de prime abord. Il semblait avoir les même problèmes respiratoire, à en entendre son halètement de vieux crouton. N'y a t'il que des handicapés ici, ma parole ?!
Par contre, impossible de me souvenir de son nom, comme celui de la demoiselle. Je m'en fichais un peu après tout , ce ne sont que des gens comme les autres, malgré leurs statut d'Elite..Encore, Est-ce simplement possible de se qualifier d'Elite sans document officiel ? Je m'approcha alors de lui, m'avançant très prés avant de fermer la porte derrière lui. Sans ajouter plus.

Ichiyo : Tu te situe actuellement dans le salon.
Il n'y a pas de tiroir spécifique dans cette pièce.

Si tu regarde les armoires aux murs, tu peux apercevoir quelques titres de livre comme par exemple "Le Seigneur des Agneaux", "Comment coder en 30 leçons pour les nuls" ou bien "Temoignage de Ludivine "Catin" Dupont :《 J'ai fait de la purée Mousseline 》"

Mais aussi quelque boîtes a DVD fermées ayant pour titre "Babe", "Kairi Kagamiko", "Lua et Rusty font du Ski", "Lua s' habille en Prada" ou bien "American Pie 3"

Et voila, tout ce qu'Aito ne souhaitait absolument pas se déroulait sous ses yeux presque navrés tellement le geste est prévisible. Mais il venait de se faire forcer la main, et il n'y pouvait rien changer.

Il se trouvait dans une situation qu'il jugeait inconfortable: il était le centre d'intention des guignols. Génial. Le premier à intervenir fut le garçon. Il n'avait pas parler, mais par ce qu'il a dit, Aito a immédiatement déduit que son talent avait un rapport à la médecine. Tellement prévisible. Comment une île pouvait-elle être remplie de gens aussi facilement prévisible? Dans tous les cas, son diagnostic était juste: en un instant, il a remarqué en un instant que le problème respiratoire du hacker provenait d'un problème pulmonaire. Il ne voulait pas voir de morts? Il va être gâté, le pauvre.

-Tu as peur... que les gens meurent? Tu peux déjà te suicider alors... Car il n'y aura que ça... pauvre petit docteur

Il entendit également la parfumeuse rire sous cape, mais il décida que l'intervention était inutile, car trop prévisible. Il entendit qu'il était invité à fouiller la cabane avec eux... Encore une fois, prévisible. Il fit tout d'abord un rapide diagnostic:

-Déjà, la télévision est morte... c'est sans appel. Vous ne pourrez pas faire de... "soirée cinéma" ensemble. Encore un moyen de survivre ou tuer... qui part en fumée... Bon, je vais fouiller les étagères... mais je ne crois pas qu'on trouvera quoi que ce soit d'intéressant ici... Sinon, ce serait trop facile... vous ne trouvez pas?

La demoiselle semblait perplexe.. Comment lui en vouloir. Généralement, le temps apaise les mœurs et rend les imperfections aussi naturelles que la respiration. Une sorte de...Syndrôme de Stockholm des défauts ? Enfin bref, de toute manière, il m'était actuellement impossible de faire quoique ce soit, malgré tout mon talent.


Concernant ma proposition, je pris une profonde inspiration, bougeant la tête de droite à gauche.



Après cette petite discussion, j'allais enfin pouvoir commencer à enquêter un peu. Malheureusement, il n'y avait rien de très intéressant à part quelques livres dont le nom et l'intérêt m'échappait quelques peu. C'était...Perturbant. Je n'espérais pas plus lorsque je me rendis prêt des DVD. Mais un certain titre semblait plus interessant que les autres : "Lua et Rusty font du sky"... Non, sérieusement. Je ne laisserais pas même ma sœur jeter un œil à cela ! Non, au contraire, la boite portant le nom de "Kairi Kagamiko" m'intéressa d'avantage. Je pris ainsi discrètement la boite, reculant de ma position.

Tout cela arriva après que j'ignora les gestes de Aito..Du moins, jusqu'à ce qu'il ouvre la bouche. L'ambiance vira d'une drôle de tournure, qui j'avoua, fut naître sur mon visage un petit rictus de colère. Mais quelque chose me faisait encore plus rire que les pseudos remarques qu'il faisait à mon égard. Avec un sourire bien plus provocateur, j'entra dans son jeu. Après tout, on ne peux contenter un enfant seulement en le poussant a bout, non ? Oui, tel un enfant. A force de trop jouer, il finit par dépasser ses limites. Et les limites du garçon ? Ahaha..Elles allaient arriver bien plus rapidement que prévue.


Tout de même, je devais avouer également que son observation par rapport à la télévision, bien qu'elle fut primaire, fut assez utile. Impossible dans ce cas d'utiliser les DVD, mais rien ne m'empêchait de m'en emparer. Par chance, ma veste possédait des poches profondes, et j'avais fais en sorte de ne pas dévoiler le titre à la vue de tous.
Puis, je remarqua enfin la présence d'une tierce personne. Une blonde, assez petite, répondant au nom de...Oh, quel heureux hasard, serais-ce..Kairi ? Quel était ton pouvoir, à elle ? Mystérieux, mais je saurais le trouver.Mais en tout cas, son premier mot sonna comme une cloche à mes oreilles. Et elle avait surement raison sur le surnom qu'elle me donnait... Mais jamais je n'ai dis que mes intentions étaient bonne, si ?


Après ceci, je parti dans la cuisine juste à coté à la recherche d'autres d'indices, de nourritures, ou même, d'une arme pour se défendre.. Ou expérimenter. Un simple couteau et une cuillère pourrait m'aider à disséquer quelques créatures, et j'en suis certains, ce ne sont pas celles-ci qui doit manquer sur cette île.

Action:

Aito aurait préféré éviter toute cette mascarade, mais c'était trop tard. Il se retrouvait avec des gens qu'il aurait préféré éviter jusqu'à leur mort, et il était poussé à fouiller avec eux...

Il avait entendu quelqu'un enter dans la cabane. Encore quelqu'un de prévisible, un comportement programmé dans la tête. Quel ennui de devoir subir cela. Le chirurgien avait un peu de répondant, au moins, il y avait cela. Il a tenté de provoquer le hacker, vraisemblablement pour tester ses limites. Il sera déçu, le pauvre:

-Tester mes limites... aurait pu être un bon plan... Si j'en avais... Après tout... les limites font partie... des éléments de l'être humain... qui le rendent prévisibles... Et puis... Si je me sentait le besoin de soutien... je m'en fous royalement de ce que vous pensez de moi... Après tout... Qu'est-ce que la beauté... à part une notion purement abstraite?

La question avait le potentiel de le piéger, mais il s'attendait à aucune réponse de sa part. Après tout, c'est une question à laquelle personne ne peut répondre. Puis s'ensuivit un bisou de la parfumeuse. Beurk, comment les gens peuvent-ils tolérer ceci, sérieusement? Et cette fille, sûrement inconsciemment, a, de l'extérieur, un comportement d'allumeuse, à draguer et embrasser tous les garçons qui passent dans le coin. Franchement, un comportement pareil est-il possible, sachant qu'elle se met encore plus en danger de mort? Puis, cette dernière décida d'aller voir à l'étage. C'est peut-être mieux de se diviser, afin de laisser la demoiselle à grande mémoire visuelle insulter le chirurgien en paix. Le problème, c'est qu'il serait obligé de rester avec la parfumeuse. Quelle plaie. Mais, bon, c'est ça, ou entendre un coup de gueule en direct.

-... Pfffff... Je vais aussi voir à l'étage... Comme ça... le bourreau des cœurs pourra draguer sa dernière victime en paix...

A peine eut-il fini qu'il se dirigea vers les escaliers et les monta marche par marche d'un air ennuyé.