La gravité de la situation [Libre +1 personne]

César, comme tous les autres, se devait de visiter le troisième zone, quoiqu'il l'a fait après tout le monde. La première porte qu'il ouvrit le mena à cette salle étrange...

Pour lui, il y avait de quoi avoir la nausée: le décorum de la pièce n'était qu'un vaste sachet de bonbons multicolores, assez pour donner une crise d'épilepsie photosensible à quelqu'un qui en soit victime. La salle s'appelle "salle anti-gravité". César s'attendait plus à un complexe de type futuriste pour un thème si... particulier. Le décorateur d'intérieur n'avait aucun goût, se disait-il. Mais, après ce rapide et dérangeant examen de la pièce, son regard se posa sur un compte à rebours, dont les secondes défilent...
Il se souvint qu'il est dans la zone de "trahison". Mais qu'est-ce que cet ours de malheur voulait bien dire par "trahison"? L'espoir? Le désespoir? Y aurait-il son Némésis parmi les anciens, ou les nouveaux? ... Ou ce compte indique le moment pour lequel Kurokuma indiquera ce qui pourrait le tuer... Au moment même où cet idée traversa son esprit, il pâlit. Son regard se vida. Il se sentait la cible de toutes les tentatives de cet ours... Comme s'il savait tout...
Le seul moyen de lui remontait le moral serait que la personne qui soit révélé ne soit pas lui. D'autant plus qu'il ne revendique aucune traîtrise envers ses camarades... Il sentait l'épée de Damoclès apparue le jour du Trust Game descendre inlassablement vers lui...

Ses pensées s’arrêtèrent brusquement quand une voix le rappela à la réalité, la dure, celle qu'il vivait...

Il n'avait pas arrêter de penser aux causes et aux conséquences de tout ce qui s'est passé. Si bien qu'il ne pensait que peut à lui-même. Ce jeu l'épuisait physiquement et moralement, mais il restait afin de ne pas chuter avant d'avoir atteint son objectif... Il ne le pouvait pas... Cette réflexion intense et sans arrêt lui laissait des traces. Sa peau palissait chaque jour. Si bien qu'aujourd'hui, il ressemble à un fantôme, tant il est pâle. En plus que cette histoire de trahison le rend encore plus pâle, on pourrait penser qu'il soit tombé malade. C'est à ce moment de réflexion sur lui-même que quelqu'un l'interpella.
Il reconnaissait la voix de l'interlocutrice: il s'agissait de Melissa Miller, l'Ultime Épéiste, rencontré à la bibliothèque alors qu'il parlait avec Naoto Hiyaru... Il se retourna rapidement. Conscient qu'il pouvait l'effrayer par son teint pâli, il prit une seconde de réflexion pour trouver un bon moyen d'expliquer, puis répondit à la demoiselle.

-B-bonjour mademoiselle Miller... Cela fait plaisir de vous voir...

Il respira un peu avant de continuer à parler, avec un calme assuré.

-Je vais bien, merci... Je suis juste un peu fatigué, mais j'ai déjà connu bien pire... Et vous, comment allez-vous?

Un sourire illumina son visage à peine eut-il fini de parler, afin que son interlocutrice en soit moins effrayée pour lui.