Kohan toisa l'élite des gays d'un regard méprisant, un regard qu'il réservait à très peu de personnes finalement. Les arguments de William étaient tout sauf justifiés, et Kohan avait juste envie de crier et d'arrêter cet assassin. Etait-ce là son instinct de robot qui reprenait le dessus ? Même si Kohan avait encore du mal à se faire à l'idée qu'il était un robot, après tout, qui pourrait se faire à une telle idée, il estimait que ce n'était pas le moment pour se laisser aller aux lamentations et à la déprime. Bizarrement, ce chapeau qu'il portait sur la tête lui donnait du courage, le courage de se battre contre sa sombre destinée. Quand William eut fini son long discours, Kohan lui répondit :
" Peur ? Non, vous ne me faites pas peur, si c'est ça la question. Vous me dégoutez, ça c'est évident. Mais vous vouliez que je vous tutoie, n'est-ce pas mon petit William ? Je vais donc te tutoyer. Jamais, je ne pourrai te pardonner pour avoir tué deux personnes. Yumaa et Naoya également ont tué 2 personnes, et je sais que ça va être dur à admettre, mais Yumaa voulait se barrer de l'île, en nous tuant par derrière, y compris toi. En quoi est-ce de l'amour ? Est-ce de l'amour de vouloir s'enfuir en laissant tout le monde derrière ? Il n'a eu que ce qu'il méritait, et le fait que je sois un robot ne changera pas le fait que je trouve cette exécution justifiée. Bien sûr, si il y avait eu un moyen d'éviter cela, tout serait mieux, et ce moyen, il est simple : nous devons arrêter Monokuma. En tuant, tu as joué le jeu de Monokuma, et tu voulais également que nous mourrions tous par derrière. Comment puis-je te pardonner après ça ? Je ne compte pas tuer, ce serait jouer le jeu de Monokuma, même si je suis conscient qu'on peut m'utiliser pour tuer. Néanmoins, je ne vais pas me laisser aller à la fatalité, contrairement à vous, les meurtriers. Tu devrais essayer de te racheter plutôt que d'essayer vainement d'obtenir des excuses. Notre ennemi est bien plus fort et puissant que ce qu'on peut imaginer, et on aura besoin de tout le monde pour le vaincre. "